LINC n°87 – Lettre d’information No Corrida – 1er avril 2024

Lettres d'information

Lettre d’information mensuelle de l’association No Corrida – N°87 – 1er avril 2024

No Corrida est une association 1901, membre de la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas (FLAC), du Réseau International Antitauromachie (RIA), du Collectif Animal Politique, de la Fédération Mondiale pour les Animaux (WFA), du collectif Tauromaquia Es Violencia et de Convergence Animaux Politique. 

Pour recevoir LINC par mail tous les mois, envoyer vos prénom/nom/email à : contact@nocorrida.com

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A la une

PPL transpartisane contre la présence de mineurs aux corridas et combats de coqs

Une nouvelle proposition de loi visant à interdire la corrida et les combats de coqs en présence de mineurs de moins de 16 ans vient d’être rendue publique au Sénat. Elle présente la caractéristique importante d’être transpartisane, puisqu’elle est co-signée par Samantha Cazebonne (RDPI) et Arnaud Bazin (LR).

Nous soutenons cette initiative avec enthousiasme et ne manquerons pas de vous informer des développements futurs.

A retrouver en cliquant ici sur notre site.

Info reprise sur Savoir Animal.

Pour rappel, voici une liste de toutes les personnalités signataires du manifeste de la FLAC qui demande depuis des années l’interdiction d’accès aux mineurs en attendant l’abolition pure et simple des corridas :

  • Liste de toutes les personnalités médiatiques signataires du manifeste : cliquer ici.
  • Liste de toutes les personnalités politiques signataires du manifeste : cliquer ici.

Présentation de l’ILP au Congrès à Madrid

Le 1er mars 2024, la Commission de Promotion, en collaboration avec l’association APPDA, a présenté au Congrès l’Initiative Législative Populaire #NoEsMiCultura pour abroger la loi qui, en 2013, a déclaré la tauromachie Patrimoine Culturel. Cette loi IMPOSE la tauromachie comme culture à une société qui la rejette et EMPÊCHE les communautés autonomes d’Espagne et les municipalités de l’interdire ou de la réglementer si elles le souhaitent.

La tauromachie est toujours vivante car elle est reliée à un respirateur appelé Patrimoine Culturel Immatériel. Ce respirateur fournit de l’oxygène car il oblige l’État à garantir sa protection et sa promotion aux dépens de nos impôts. Eh bien, le moment est venu de débrancher ce respirateur. En ce moment, rien ne compte plus pour la cause animale en Espagne que l’unité et la détermination. Il est temps d’atteindre, quoi qu’il en coûte, un million de signatures. Un million de signatures qui représenteront la voix des plus de 20 000 taureaux, vaches, bouvillons et veaux qui meurent chaque année lors des fêtes taurines en Espagne.

Un million de signatures pour crier haut et fort que ce n’est pas notre culture.

Tous les détails sur cette initiative majeure en cliquant ici.

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France

No Corrida agit en partenariat avec d’autres structures anticorrida, soit en tant que co-organisateur, soit en relayant des actions de collectifs ou associations qui se mobilisent dans leurs régions. Ces informations sont rassemblées dans la section nommée Actions, qui est accessible directement sur la page d’accueil ou en allant dans le menu Agir.

Calendrier et comptes-rendus des actions annoncées sur le site

Lorsqu’ils sont disponibles, les comptes-rendus des actions qui se sont déjà déroulées peuvent être lus en cliquant sur les liens indiqués dans le tableau ci-dessous.

Rassemblement anticorrida unitaire, Arles, 30 mars 2024

Cette action s’est déroulée en pleine feria, au niveau du commissariat, au début du boulevard des Lices le 30 mars à partir de 13 h 30. Le compte-rendu se trouve sur notre site et plus bas dans cette lettre d’information.

Corentin Carpentier vs Shaka Ponk, le choc des titans (enfin, presque)

Le célèbre groupe de rock français Shaka Ponk, au succès scénique phénoménal et mérité depuis des années, va bientôt venir jouer à Nîmes, dans les arènes bien sûr. Ce sera en juin. Les membres du groupe affichent ouvertement depuis longtemps leur engagement anticorrida. Un engagement confirmé récemment par leur leader, qui a déclaré : « Les élus de Nîmes qui permettent à cette aberration de perdurer dans les arènes de Nîmes sont des tortionnaires ». On ne peut pas être plus clair.

Il n’en faut pas plus pour provoquer aussitôt une crise d’urticaire à l’ineffable Corentin Carpentier, président des vieux aficionados nîmois (avant, son association visait les jeunes, mais les années passent, forcément). Quoi ? Comment ? Ces extrémistes anticorrida viennent se produire dans le temple le plus sacré de la tauromachie française ? Sacrilège ! Abomination ! Provocation insupportable !

Ni une ni deux, le petit Corentin a lancé une pétition aux accents héroïques et indignés pour demander rien de moins que l’annulation de leur concert à Nîmes. Sans aucune chance de parvenir à quoi que ce soit, bien sûr. Ce que le maire de Nîmes, pourtant aficionado jusqu’au bout des ongles, a confirmé dans les médias. Et pour cause, il n’aurait eu aucune justification juridique à l’interdire.

Corentin Carpentier a inventé la manif à deux, ça suffit pour tenir une banderole

Une contre-pétition appelant à soutenir Shaka Ponk a été mise en ligne par l’Alliance Anticorrida. Elle a pulvérisé le nombre de signatures obtenues par Carpentier en quelques heures. Le 31/3 vers 19 h, la pétition de Carpentier totalisait 1900 signatures et celle soutenant Shaka Ponk dépassait les 20 000.

Plus de détails en cliquant ici.

Arles, 30 mars 2024, encore non et toujours non à la tauromachie espagnole

Une fois de plus, No Corrida et ses amis de différentes associations et d’un parti contre la maltraitance animale étaient présents, en ce jour de corrida, pour dire NON à la tauromachie espagnole.

Nous étions des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard, de l’Hérault. La météo menaçante avait retenu d’autres militants. L’association No Corrida est adhérente de la FLAC – Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas – et membre du RIA – Réseau International Antitauromachie.

En ce week-end de Pâques, 34 veaux et taureaux ont été sacrifiés, torturés et mis à mort, pour le plaisir de quelques sadiques. Par notre présence, nous avons voulu montrer comme tous les anticorrida dans toutes les villes taurines, notre opposition à cette barbarie, qui n’est en rien une culture ni une tradition locale, puisqu’Arles ce n’est pas l’Espagne, mais la Camargue avec le biou, taureau respecté et adulé.

Compte-rendu complet avec photos en cliquant ici.

Weekend de Pâques à Arles, le massacre encore et toujours

Arles la honte, week-end de Pâques : 34 victimes

Samedi 30 mars Matin : 4 taurillons ont été torturés et mis à mort
Samedi 30 mars Après-midi : 6 taureaux ont été torturés et mis à mort
Dimanche 31 mars Matin : 6 taurillons ont été torturés et mis à mort
Dimanche 31 mars Après-midi : 6 taureaux ont été torturés et mis à mort
Lundi 1er avril : Matin : 6 taureaux ont été torturés et mis à mort
Lundi 1er avril : Après-midi : 6 taureaux ont été torturés et mis à mort

L’enfumage sur l’écosystème camarguais

L’aficion, la Reine d’Arles, le Maire d’Arles, le Député, le Président de Région, etc., etc. dans leur campagne de défense de la corrida nous affirment à longueur de discours depuis 3 ans que l’écosystème, la biodiversité camarguaises reposent sur le taureau.

Leurs propos ont changé. Auparavant, ils portaient uniquement sur la confusion volontaire et manipulatrice entre feria et corrida, alors que divers sondages montrent que 96 % des visiteurs de ferias ne vont pas à la corrida et que, selon des études sérieuses, il est tout à fait envisageable que les ferias puissent attirer autant de visiteurs si le côté festif est conservé, si des événements comme des courses landaises, camarguaises, des lâchers de taureaux sont toujours organisés. Les mêmes enquêtes montrent que les corridas ne représentent plus que 7,7% des courses de taureaux organisées, très loin derrière les courses populaires vraiment locales (landaises, camarguaises, abrivados, lâchers de taureaux, etc…)

Ensuite, on peut se poser la question suivante : pourquoi, puisque le taureau dit brave, dit de « combat », dit de « lidia », qui apporte tant économiquement et écologiquement parlant à cette région d’après eux, n’est pas plus présent aux corridas des deux arènes de 1ère catégorie les plus proches, Arles et Nîmes, à Pâques et Pentecôte ? L’écrasante majorité des animaux envoyés à la mort est d’origine espagnole. En quoi cela améliore t’il la biodiversité camarguaise ?

En rien. Un enfumage de plus.

Plus de détails en cliquant ici.

Les personnalités qui signent le manifeste de la FLAC

Liste de toutes les personnalités médiatiques signataires du manifeste : cliquer ici.
Liste de toutes les personnalités politiques signataires du manifeste : cliquer ici.

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International

La situation à Mexico, interview dans Charlie Hebdo

Après les rebondissements de ces derniers mois à Mexico, Luce Lapin a souhaité faire le point avec Roger Lahana dans ses Puces du 28 février 2024 sur la situation des corridas dans cette ville et les évolutions à prévoir.

A retrouver sur notre site en cliquant ici.

Colombie : le Congrès définit l’avenir de la corrida avec le soutien du gouvernement

Le Congrès définit l’avenir de la corrida en Colombie : le tribunal du Pacte historique demande son interdiction. Mercredi 6 mars a été un jour clé pour la législation des événements publics qui affectent la vie des êtres sensibles. Le Congrès a, à nouveau, étudié le projet de loi visant à interdire la corrida en Colombie.

C’est la troisième fois en moins de deux ans que cet article fait l’objet d’un troisième débat au Congrès. La différence est que cette fois, le projet de loi est rédigé par une sénatrice du Pacte historique, Esmeralda Hernández, et les articles bénéficient donc du soutien du gouvernement.

Le projet de loi a été adopté lors de ce troisième débat, à la quasi-unanimité par 10 voix contre une. Il n’y a plus qu’un dernier débat à l’Assemblée qui aura lieu prochainement. S’il est approuvé, le gouvernement aura trois ans pour mettre en œuvre des programmes de reconversion économique pour tous ceux qui dépendent et vivent de la tauromachie.

Plus de détails en cliquant ici.

Ce qui se passe dans le corps d’un taureau avant sa mort

La prestigieuse revue National Geographic vient de publier un article de fond qui décrit en détails les multiples souffrances subies par un taureau juste avant de mourir dans une arène. L’article est intitulé : « Ce qui se passe dans le corps d’un taureau avant sa mort« . Nous avons souvent publié des informations sur ce sujet, mais il est remarquable que cela se retrouve dans un média aussi connu.

L’article original peut être lu ici en espagnol. Il a fait l’objet d’une publication initiale dans le magazine en ligne The Conversation.

Il peut être lu en français sur le site du COVAC en cliquant ici.

L’auteur s’appelle Yersain Ely Keller de la Rosa. Il s’agit d’un biologiste, titulaire d’une maîtrise en sciences biochimiques de l’université nationale autonome de Mexico.

Traduction de l’introduction : « Les études démontrent que l’animal souffre autant de blessures physiques que du stress infligé dans le ruedo. Peut-on continuer à justifier la maltraitance animale au nom du divertissement ou de la culture ?  »

Première interdiction judiciaire de corridas au Mexique

Le Quatrième Juge du District en matière civile, administrative et du travail de l’État de Puebla a finalement décidé d’interdire les spectacles taurins dans tout l’État. Il s’agit de la première interdiction judiciaire au niveau d’un Etat au Mexique (rappelons que, dans le cas de l’arrêt temporaire des corridas à Mexico par décision de justice, il s’agissait d’une suspension et non d’une interdiction).

Plus de détails en cliquant ici.

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Autres événements marquants

Plusieurs autres sujets ont également été traités sur notre site ou nos pages sur les réseaux sociaux dans le mois qui vient de s’écouler :

  • Feria de los niños à Arles le 27 mars : l’aficion racole encore et encore les enfants des villes taurines pour en faire les bons aficionados de demain. Voilà des années que nous le dénonçons.
  • Les dirigeants du Café de l’Avenir de Mas-Thibert (Arles) ont, semble-t-il, peu apprécié notre article du 16 février concernant leur soirée « en association avec le Club Taurin Paul Ricard » sur « le tercio de piques ».‌‌ Ils nous reprochent notre « animosité», affirment chercher à « comprendre » » et expliquer les « origines de leurs us, coutumes, cultures ». Ils ont récidivé le 16 mars en présence, entre autres, de JB Jalabert, ex torero et directeur des arènes.
  • AnimaNaturalis célèbre cette année 21 ans de lutte et d’amour, car consacrer sa vie pour que tous les animaux puissent vivre en paix et dans la dignité ne peut être qu’un combat d’amour.

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Tous nos articles

Vous pouvez retrouver tous nos articles, rassemblés par thèmes, en suivant les liens ci-dessous :

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