Arles, 30 mars 2024, encore non et toujours non à la tauromachie espagnole

Une fois de plus, No Corrida et ses amis de différentes associations et d’un parti contre la maltraitance animale étaient présents, en ce jour de corrida, pour dire NON à la tauromachie espagnole.

Nous étions des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard, de l’Hérault. La météo menaçante avait retenu d’autres militants. L’association No Corrida est adhérente de la FLAC – Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas – et membre du RIA – Réseau International Antitauromachie.

En ce week-end de Pâques, 34 veaux et taureaux ont été sacrifiés, torturés et mis à mort, pour le plaisir de quelques sadiques. Par notre présence, nous avons voulu montrer comme tous les anticorrida dans toutes les villes taurines, notre opposition à cette barbarie, qui n’est en rien une culture ni une tradition locale, puisqu’Arles ce n’est pas l’Espagne, mais la Camargue avec le biou, taureau respecté et adulé.

Et qu’on ne nous dise pas que le taureau brave, dit de combat est nécessaire à l’écosystème camarguais, quand on sait que seuls 7% de ces taureaux vont à l’arène ; les autres vont directement à l’abattoir. Ceux qui veulent nous le faire croire mentent : c’est leur intérêt économique personnel et/ou leur passion qu’ils défendent.

Nous représentons 80% des Français qui ne veulent plus de la corrida et autres novilladas et becerradas et qui réclament à cor et à cri, l’abolition, comme les anticorrida des 7 autres pays taurins.

La corrida est un délit, mais dépénalisé dans douze départements du sud de la France.

Dans quelque temps, une proposition de loi transpartisane co-signée par deux sénateurs Samantha Cazebonne (RDPI) et Arnaud Bazin (LR), interdisant la présence de mineurs à la corrida, sera proposée et débattue au parlement. Nous la soutenons très fort et espérons qu’enfin, les Français seront entendus.

Dominique Arizmendi

En complément, article sur le site de France 3 en cliquant ici. Et interview sur France TV en cliquant ici.