La Cour suprême du Mexique a déclaré inconstitutionnel de dire que les corridas et les combats de coqs font partie du patrimoine culturel. Elle avait été saisie pour se prononcer sur le décret de l’Etat de Nayarit déclarant les fêtes taurines patrimoine culturel immatériel.
Cette décision est déjà disponible sous forme d’un document préliminaire qui est téléchargeable dans son intégralité en cliquant ici (en espagnol).
En voici les principaux extraits :
Traduction du passage qui suit :
c. Les corridas (fiesta taurine) et les combats de coqs peuvent-ils être protégés constitutionnellement en raison des droits culturels ?
10. La réponse est non. Ces activités entraînent de fait l’agonie et la souffrance d’animaux jusqu’à leur mort ; de plus, cela n’a lieu qu’à des fins de divertissement, sport ou récréation.
11. La souffrance, les maltraitances et la mise à mort étant liées à la réalisation des « fêtes taurines et des combats de coqs », elles ne peuvent être protégées par les droits culturels, en raison du fait que ces traitements cruels et injustifiés infligés aux animaux sont incompatibles ou irréconciliables avec les droits humains et un environnement sain.
=> Cependant, cette décision ne signifie pas automatiquement que les corridas et les combats de coqs sont interdits, mais uniquement qu’ils ne peuvent pas être protégés par la Constitution en tant que patrimoine culturel.
Cette précision importante est détaillée dans les points 12 à 14 reproduits ci-dessous.
Il s’agit néanmoins d’un pas en avant très important pour permettre à terme l’abolition de ces barbaries sans avoir à passer par une réforme constitutionnelle.