Comme nous vous l’avons expliqué dans notre dernier article sur ce sujet, pour la première fois, le lancement de la feria se fera autour de diverses animations ludiques et pédagogiques des écoles taurines, avec les apprentis raseteurs et toreros et notre vigilance a permis que les enfants des écoles n’y soient pas associés.
Qu’à cela ne tienne, l’aficion, dont le maire Patrick de Carolis, s’est rabattu sur les centres aérés de sa ville, qui ne peuvent s’y opposer, pour, comme à chaque feria, mieux endoctriner les enfants. Ainsi, la « tradition » de la tauromachie espagnole continuera, auprès de nos chères petites têtes blondes ou brunes.
Avec beaucoup d’enthousiasme, La Provence avec deux articles le même jour, nous le rappelle.
« La Feria de los niños pour transmettre l’aficion.
Aux arènes, les enfants des centres aérés étaient ravis de s’initier à l’art des tauromachies espagnoles et camarguaises. Les élèves des écoles taurines ont transmis leur passion aux plus jeunes.
Les enfants des centres aérés ont répondu à l’invitation de la mairie qui organisait hier la Feria de los niños, une journée de découverte des tauromachies camarguaises et espagnoles.
Les enfants ont reçu en guise de cadeau d’accueil un joli foulard rose floqué Feria d’Arles, de la couleur d’une cape de torero.
Le maire, Patrick de Carolis, accompagné de son premier adjoint Jean-Michel Jalabert et de Mandy Graillon, adjointe aux traditions, ont accueilli les jeunes sur le parvis de la mairie. Puis quand tout le monde était bien arrivé, le premier magistrat a remis symboliquement des clés (factices) de la ville à deux petits Arlésiens. « Vendredi, nous remettrons comme à chaque ouverture les (vraies) clés de la ville au comité de la Feria. Je tenais à en faire de même avec vous aujourd’hui. Vous qui êtes notre avenir, et qui transmettrez à votre tour nos traditions ». Le groupe s’est ensuite rendu aux arènes. « Certains n’y sont jamais venus. C’est une belle occasion de découvrir le monument, où des jeunes des écoles taurines font des démonstrations » précise Mandy Graillon. À midi, les enfants ont partagé une paella, avant d’aller voir les « vrais » taureaux aux corrales de Gimeaux l’après-midi. «
Et La Provence pour son 2ème article :
« Une plongée ludique dans le monde de la tauromachie.
Hier, aux corrales de Gimeaux, on pouvait bien sûr découvrir les toros qui rentreront dans les arènes d’Arles durant la Feria pascale. Mais les enfants, dont c’était la journée, ont eu le plaisir de s’amuser sur l’Happycionado, une structure gonflable créée il y a huit ans maintenant par Mathieu Vangelisti, un jeune éleveur de toros, qui a pris à cœur de faire découvrir l’univers de la corrida aux plus jeunes. « Les enfants se régalent à monter sur les toros et les chevaux, s’amusent à donner leurs premières passes. On véhicule les valeurs de bravoure, de solidarité, de courage et de passion, afin de faire connaître et respecter la culture taurine. Plus de 30 000 enfants ont joué dans nos arènes depuis 2015. Mon livre pour enfants : Découvre la tauromachie en t’amusant s’est vendu à 5 000 exemplaires. Je lance le volume 2 la semaine prochaine« .
Voilà, comment dans une ville taurine, les enfants sont conditionnés, on pourrait même dire contaminés, dès leur plus jeune âge.
C’est désolant.
Rappel : nous manifesterons à Arles toute la journée du 8 avril, le matin au niveau du 10 boulevard des Lices en plein marché, l’après-midi en haie de déshonneur au niveau du commissariat.
Dominique Arizmendi