Le magazine n°10 de Savoir Animal est en ligne avec, entre autres, un article de Roger Lahana largement basé sur celui du COVAC analysant les effets de la puntilla.
Extrait :
Dans le cadre de l’exposition médiatique considérable qui a précédé le débat en séance plénière de la proposition de loi d’abolition présentée par Aymeric Caron à l’Assemblée le 24 novembre 2022, de nombreuses désinformations ont été mises en avant par des médias procorrida. L’un de ces mensonges a été l’affirmation selon laquelle les ultimes mutilations subies par un taureau torturé et tué lors d’une corrida seraient pratiquées après le décès de l’animal. Il s’agit de l’ablation des oreilles et parfois de la queue du taureau gisant sur le sol, considérées comme des « récompenses » pour les matadors qui se sont montrés les plus méritants selon des critères qui relèvent de la liberté d’appréciation du président de la séance, voire du public (règlement taurin de l’Union des Villes taurines de France, articles 39 et 83).
Il est bien évident que de telles pratiques, même sur une victime ayant cessé de vivre, sont d’une obscénité extrême, renvoyant les êtres humains coupables d’y recourir à un âge obscur, d’une barbarie écœurante envers les animaux suppliciés. Après vingt minutes de tortures diverses infligées à un ruminant par pur plaisir sadique pour en faire un spectacle, on pourrait se dire que l’ablation des oreilles et de la queue ne changerait rien à l’infinie cruauté de ce qu’il a subi. Mais cela devient encore plus révulsant si l’on sait que l’animal n’est pas mort au moment où il subit cette ultime mutilation.
La suite de l’article dans son intégralité peut être lue sur le site de Savoir Animal en cliquant ici.