Après s’être engagé par écrit à faire disparaître à la demande de No Corrida et de la FLAC les affichages illégaux de sa ville (et en particulier ceux très nombreux faisant de la pub pour les corridas), le maire d’Arles a pris la décision curieuse… de ne rien faire du tout.
Le 13 mars, nous avons à nouveau écrit à M. Schiavetti et au préfet des Bouches-du-Rhône pour leur signifier que, puisque les affichages étaient toujours en place, nous allions faire constater ces infractions par huissier en vue d’une action en justice, comme indiqué dès notre premier courrier qui remonte au 25 janvier. Afin de bien montrer que nous ne les mettions pas au pied du mur, nous leur avons donné encore quelques jours de répit s’ils tenaient à échapper à des poursuites judiciaires.
Trois semaines plus tard, toujours rien : toutes les affiches illégales étant restées en place, un huissier est venu à notre demande pour constater les infractions aux articles L 581-4 et suivants et L 581-26 et suivants du Code de l’environnement. Le but est de pouvoir en fournir ainsi les preuves devant un tribunal, que nous n’allons pas manquer de saisir. Le juge aura à statuer face à un constat de l’illégalité commise, aggravée par l’inertie évidente du maire pour y mettre un terme. Ce dernier ne pourra pas dire qu’il a été pris par surprise.
Depuis quelques jours, on a vu fleurir sur les affiches illicites un panneau informatif « Affichage illégal ». Probablement des citoyens qui, eux aussi, en ont marre de ces élus qui méprisent les lois de la République et ne tiennent même pas compte de leur propre parole.
Roger Lahana