Corridas en France, les vrais chiffres sur les taureaux sacrifiés

Nous avons répertorié tous les « spectacles » officiels et déclarés de tauromachie espagnole en France en 2024.

Nous ne sommes pas dupes : n’apparaissent pas les bovins qui « servent » aux entraînements (en général ou des élèves des 5 écoles taurines, ou des anciens tueurs qui veulent « revenir »), ni ceux des spectacles privés d’éleveurs pour les copains.

847 victimes en public en 2024, la plupart pas françaises

Nous avons donc comptabilisé les corridas, novilladas, novilladas sans picadors appelées parfois becerradas ainsi que les taureaux appelés toros, les taurillons appelés novillos et les veaux appelés becerros ou erales : soit 847 victimes torturées, suppliciées, mises à mort pour le plaisir de quelques-uns.

Nous avons voulu prouver que les dires des aficionados et autres politiques qui les suivent, les défendent sont comme d’habitude des contre-vérités, des mensonges éhontés : leurs discours à qui veut les entendre et les croire, quant à la survie des taureaux braves et de l’élevage, de l’écosystème, du risque de chômage pour très peu de salariés, grâce à la tauromachie espagnole etc… ce n’est que du pipeau.

Les chiffres montrent que ce ne sont pas des taureaux français qui sont le plus « utilisés » dans les corridas en France : 24% seulement ; les autres viennent principalement d’Espagne et quelques-uns du Portugal.

Les taurillons (novillos) français, beaucoup moins chers sont plus nombreux : 47 %.

Et les petits veaux (erales ou becerros) français encore moins chers : 61%.

Nous voyons tout de suite que les taureaux français sont très peu nombreux : c’est sûr, il faut les élever et les soigner 5 ans !

D’autre part, les matadors qui tuent en France sont en large majorité espagnols et imposent aux directeurs des arènes françaises des taureaux de « confiance » c’est à dire espagnols.

Non, ce n’est pas dans les arènes que les taureaux braves français meurent ; alors arrêtez de parler de traditions, de culture françaises. Comme le disait le Président de l’Association de Eleveurs Français de Toros de combat (AEFTC) Virgile Alexandre voici 3 ans, 7% des braves finissent aux arènes; les autres vont directement à l’abattoir.

Il n’y a donc AUCUNE raison de continuer cette barbarie.

Dominique Arizmendi