Dans La Provence du 14 février 2024, on apprend que le Club taurin Paul-Ricard d’Arles de José Caparros organise en « association » avec le Café de l’Avenir, à Mas-Thibert, un débat sur le tercio de piques. Après Ia projection du film « Mon tercio de varas » d’Alain Bonijol – ancien torero et éleveur de chevaux de picadors – le débat est animé par Olivier Riboulet, picador et ganadero.
Il est annoncé que la restauration sur place sera typiquement camarguaise : sangria et tapas ! C’est camarguais, ça ? Pourtant, le site web du restaurant annonce : « Au sud d’Arles, le Café de l’Avenir vous invite à vivre une expérience 100% camarguaise : plats méditerranéens locaux et entièrement maison au rendez-vous« . Mais ajoute : « musique andalouse« . L’Andalousie, c’est en Camargue ?
Le Café de l’Avenir est tenu par un jeune couple, lui ancien novillero, picador, cousin du razeteur Cadenas – celui qui torée également – et par madame qui lors de l’inauguration en présence de de Carolis dans son interview sur Youtube, ose parler d’un village qui rassemble les deux tauromachies et « assume « la tauromachie espagnole ».
Y a-t-il des manades de taureaux Camargue dans Mas-Thibert ? Plusieurs ganaderias de braves, oui.
Où est la Camargue dans ce café-restaurant ? A part dans l’assiette et encore, pas toujours comme on a pu voir plus haut…
Sur les photos, la décoration se résume à une tête de taureau brave et des affiches de corrida. Quant à la page Facebook de madame, il faut remonter à 2014-2015 pour apercevoir taureaux et chevaux Camargue ; à partir de 2016, c’est uniquement la tauromachie espagnole.
Pas jolie jolie la manipulation.