Par cette matinée ensoleillée, les militants de No Corrida ont tenu leur happening mensuel de sensibilisation contre la corrida au marché d’Arles. De belles rencontres, tant parmi les Arlésiens que les touristes. Il va d’ailleurs se mettre à apprendre plusieurs langues.
Les touristes français ne savent toujours pas tous qu’il y a des corridas en France ; ils sont nombreux à confondre course camarguaise et corrida : ce qui est normal pour le néophyte. Nous leur expliquons que dans le sud de la France,12 départements – 65 villes – voient l’interdiction de la tauromachie espagnole dépénalisée.
Ils découvrent aussi que leurs impôts financent la corrida, par les subventions qui lui permettent de survivre. Quant aux touristes étrangers, ils sont choqués, effarés devant nos visuels et abasourdis de ce que nous leur apprenons. Les Européens ne savent d’ailleurs pas que leurs impôts financent la corrida.
« Bleu tomato » nous a rendu visite et interviewés sur la consommation de viande et l’écosystème. Nous avons gentiment répondu, mais notre association est principalement anticorrida. D’autres discussions en faveur des animaux nous ont permis de constater que la population espère en des avancées gouvernementales, suite aux dernières élections.
Par contre, les arguments bidons des aficionados ne nous atteignent pas : « la viande de 6 taureaux permet de nourrir les pauvres des villes taurines », ben voyons… Nous avons eu droit ce jour, à la première remarque sur l’Ukraine. Avant, c’était la Syrie. Cela nous permet de constater que les passionnés de cette barbarie ont en fin de compte, beaucoup d’empathie en eux (à condition que cela ne concerne pas les corridas, bien sûr).
Encore merci aux fidèles militants présents Nathalie, Estelle, Dagmar, Joël, Philippe et Dominique et pensées amicales aux absents pour raison de santé.
Et rendez-vous le mois prochain.
Dominique Arizmendi