L’ASSPA : quand une association prônant l’inclusion assume le clivage (Protec)

Vu sur le site du Protec – A l’occasion des Jeux Paralympiques 2024, une association locale ayant notamment pour objet de promouvoir l’inclusion des personnes handicapées grâce au sport espère faire parler d’elle.

Mais il y a un gros problème.

  • Le fondateur de cette association est Thomas Joubert. Il est connu en tant que matador.
  • Le président en est son oncle, Robert Joubert, manifestement attaché à la fonction tauromachique de son neveu puisqu’il relaie sur son compte Facebook l’annonce du « retrait des ruedos » de celui-ci.
  • La secrétaire de l’association apprécie manifestement la corrida, puisque la photo de couverture de son compte Facebook représente trois matadors « à hombros », dont Thomas Joubert :
  • Le trésorier est manifestement favorable à la corrida, puisqu’il participe sur son compte Facebook à la promotion d’un festival taurin prévu en octobre 2024 « au profit de l’école taurine du pays d’Arles ».
  • Le responsable communication de l’ASSPA a été quant à lui durant plus de 20 ans journaliste à La Provence, ce qui participe peut-être à l’intérêt de ce quotidien pour cette association. Et il y avait signé ou co-signé plusieurs articles favorables à la tauromachie, comme celui-ci ou celui-là, ce qui est sans doute obligé dans le cadre de la presse régionale du sud, mais qu’en tout cas il semble assumer.

Thomas Joubert a annoncé sa prochaine « retraite » en tant que matador. Mais il n’est pas près de se détacher du monde de la corrida. La relation revendiquée entre l’ASSPA et ce monde de la corrida met à mal les objectifs de lien social et d’inclusion qu’elle invoque. Les pratiques tauromachiques cruelles, rejetées par la majorité des citoyens, sont plus que jamais un facteur de polémique et de clivage.

Et le prosélytisme qu’elle met en œuvre est d’autant plus problématique qu’il concerne notamment des personnes vulnérables et plus spécifiquement des mineurs. Pour une analyse détaillée, cliquer ici.