Prosélytisme taurin lors d’un voyage scolaire à Salamanque

Une maman d’élève nous a fait parvenir un message relatif à un voyage scolaire organisé pour une classe de Troisième du collège de son fils, âgé de 14 ans. Surprise : les ados ont dû assister à une démonstration de capéa avec un taurillon, ce qui n’était absolument pas annoncé dans le programme de la visite.

Voici ce qu’elle nous écrit :

Mon fils de 14 ans est parti en voyage scolaire organisé pour les 3eme du Collège de Labrit(40). Ils sont partis en Espagne, à Salamanque.

En guise de sortie culturelle, leur professeur d’espagnol, ancien toréador, leur a réservé « une belle surprise » en ayant réservé un taureau et leur a fait un spectacle de tauromachie!!!!!

Sauf que je n’ai jamais souhaité que mon enfant soit exposé à ce spectacle. C’est une honte totale.

Que pouvons -nous faire ? Y a t’il un moyen légal de faire face à cela ?

J’ai les preuves de ce que j’avance si besoin.

Les correspondances par Pronote et le programme du voyage ne mentionnent pas de spectacle mais juste la visite d’un élevage de Taureaux de combat.

Vous relèverez qu’il est indiqué » sans aucune maltraitance animale ». Je ne sais pas ce qu’il leur faut!!!

En pièce jointe au message reproduit ci-dessus, une copie d’écran de l’information donnée après la capéa aux parents d’élèves par l’adjointe gestionnaire, une certaine Mme Maucuit, via Pronote  :

De toute évidence, les enfants ont eu droit à une capéa, démonstration d’utilisation de la cape sur un vrai taureau, relativement jeune d’après ce qui figure sur Pronote.

Le problème, c’est que la mère de l’enfant concerné n’avait pas été prévenue et ne voulait en aucune manière que son enfant assiste à ce genre de démonstration, même s’il ne s’agissait que d’une capéa. Rien ne laissait supposer, dans les documents envoyés aux parents et aux élèves avant le voyage, qu’un tel événement serait organisé à l’occasion de la visite de ce lieu.

Les adolescents ont ainsi été confrontés à un élevage de taureaux destinés à une fin atroce dans une arène, quel que soit le discours lénifiant qui leur a été servi. Et l’adjointe-gestionnaire ose qualifier cela de « belle surprise », expression tellement choquante pour la mère du collégien qu’elle la cite entre guillemets dans son message. Regardez, les enfants, voilà comment on fait avant de massacrer un taureau en public. Et le tout sous l’égide d’un professeur d’espagnol, dont la mère de l’adolescent nous apprend qu’il est un « ancien toréador ».

C’est à tous points de vue inacceptable. Honte à ce collège des Landes qui couvre ce prosélytisme avec complaisance et honte à ce professeur ex-tortionnaire, nostalgique de l’époque où il torturait des animaux à mort, qui a eu l’idée de cette démonstration macabre pour ses élèves mineurs.