Voilà une nouvelle qui a déclenché une explosion de joie parmi les membres du RIA sur la liste de discussion où ils échangent à longueur d’année : le ministère de la Culture espagnol, dirigé par le ministre Ernest Urtasun, a complètement omis la tauromachie lors de la remise des médailles d’or du mérite des beaux-arts. Après avoir distingué trente-sept personnalités et entités liées au monde de la culture, aucune d’entre elles n’a de rapport direct ou indirect avec la tauromachie.
Ce n’est pas vraiment une surprise, plutôt une confirmation de la détermination du nouveau ministre à retirer la tauromachie (qui dépend de son ministère) du paysage culturel espagnol autant que cela lui sera possible. Voilà qui offre un cadre idéal à la toute nouvelle ILP lancée entre autres par AnimaNaturalis et La Tortura No Es Cultura il y a quelques jours. Rappelons en effet que, depuis sa nomination à la fonction de ministre de la Culture, Urtasun n’a cessé de déclarer publiquement son engagement déjà ancien contre la corrida et son plaidoyer énergique pour l’élimination de cette pratique barbare.
Ce n’est pas la première fois que le ministère de la Culture ignore la tauromachie dans les prix susmentionnés, cela s’est déjà produit en 2012, 2018 et 2021, années au cours desquelles le ministère a également retiré la tauromachie de la liste des lauréats, une liste qui, en revanche, récompense chaque année des personnalités du monde du cinéma, de la littérature, du théâtre ou de la danse, entre autres arts.
Depuis 1996, vingt-neuf médailles ont été décernées à des personnalités liées à la tauromachie. L’exploitation d’élevage Miura a été la dernière à recevoir la Médaille d’Or du Mérite des Beaux-Arts en 2022. Espérons qu’elle reste bien la dernière.
Ironie de l’article original sur lequel se base le nôtre, il a été publié par le média taurin en ligne Aplausos, ce qui signifie : applaudissements. On ne peut pas mieux dire !