Connaître le vrai visage de la tauromachie (Movimiento Consciencia, Mexique)

« Je vous laisse imaginer ce que devrait être l’entraînement à cette tradition, qui commence dès la petite enfance, face à deux créatures innocentes : les enfants et les veaux. Pouvez-vous imaginer un enfant blessant lentement un bébé veau jusqu’à ce que son sang coule, voire jusqu’à la mort atroce de ce dernier, entre rugissements et râles de peur et de douleur ? C’est tout simplement abominable à imaginer. Soudain, certaines de ces scènes terribles circulent sur les réseaux ; très peu, d’ailleurs. La condamnation serait pire si ces informations étaient divulguées à l’opinion publique. Bien entendu, l’enfant doit se faire violence pour apprendre à torturer et à tuer. Combien de victimes de cet apprentissage effrayant ! « 

Adresse au président du Mexique Lopez Obrador, par Elideth Fernandez : « La Deuxième Chambre de la Cour Suprême, par ses critères archaïques, non seulement rouvre les portes à la cruauté envers les animaux que vous avez vous-même condamnée, Monsieur le Président, mais elle s’en prendra à notre enfance et à son avenir, car avec cette pratique intolérable l’enfant est délibérément endoctriné par la barbarie et la violence. Une réforme du système judiciaire est nécessaire !

De même, nous rappelons à tous les juges de la Deuxième Chambre que, le 5 février 2014, l’Organisation des Nations Unies, à travers son Comité des Droits de l’Enfant (la plus haute instance mondiale en matière de respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant), a formellement exhorté les enfants et les jeunes à être soustraits à la barbarie taurine en jugeant et en qualifiant cette pratique de – je cite : « une activité violente à laquelle les enfants sont exposés dès leur plus jeune âge, violant leurs droits à l’intégrité physique et morale. »

Quelques observations finales sur les quatrième et cinquième rapports périodiques consolidés du Mexique du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies : « Adopter des mesures pour faire respecter l’interdiction concernant la participation des filles et des garçons à l’entraînement et aux représentations des corridas comme l’une des pires formes de travail des enfants, et prendre des mesures pour protéger les filles et les garçons en tant que spectateurs, en sensibilisant à la violence physique et mentale associée au travail des enfants. »

Source texte et photos : Movimiento Consciencia

Elideth Fernandez est membre du Comité d’Honneur de No Corrida depuis sa création.