La réalité cruelle des becerradas montrée par AnimaNaturalis

Un groupe de militants d’AnimaNaturalis s’est infiltré dans une becerrada pour montrer la réalité cruelle des hurlements des veaux sacrifiés. Voici le témoignage d’Aïda Gascon, présidente d’AnimaNaturalis.

Croyez-nous. Nous avons tout vu. On ne s’étonne plus que dans diverses villes d’Espagne des torches soient allumées sur des cornes de taureaux ou que ces animaux soient jetés à la mer, ou qu’ilss soient poursuivies à pied, à cheval, à moto et en tracteur comme passe-temps. Nous avons vu comment ils sont battus, écrasés, blessés, torturés et tués juste pour le plaisir. Nous avons vu le plus bas qu’un être humain puisse atteindre. Pourtant, le sort des veaux lors des becerradas nous retournent encore le ventre.

Nous avons réalisé une vidéo en infiltrant la remise des diplômes des étudiants des écoles de tauromachie d’Alicante. Les veaux (becerros) sont exécutés dans de nombreuses villes d’Espagne comme récréation pour des personnes prises au hasard ou des gens sans aucune formation pour tuer. Et quand j’écris ces mots, les frissons reviennent. Nous formons des enfants à l’art de tuer, et leur dernier test consiste à torturer et à tuer les jeunes d’une autre espèce.

Ces veaux n’ont pas encore deux ans et sont déjà traînés dans l’arène pour être moqués et tués. Il suffit d’écouter les premières secondes de la vidéo que nous publions aujourd’hui pour que des larmes de profonde tristesse et de colère tombent. Le souffle d’une créature si naïve et fragile, se demandant pourquoi, pourquoi cela arrive-t-il, pourquoi me font-ils mal, pourquoi suis-je ici, pourquoi ? Cela me brise le cœur de ne pas avoir de réponse.

Tout ce que je peux vous dire est en deçà de ce type de tradition, qui dans de nombreux cas est subventionnée par l’argent public à Madrid, Valence, Castille-León et d’autres régions. Ce n’est pas un cas isolé ou l’une de ces traditions inhabituelles et lointaines de la géographie cruelle de l’Espagne. C’est peut-être l’un des spectacles les plus récurrents lors des fêtes patronales et même dans des célébrations beaucoup moins pertinentes, comme les enterrements de vie de garçon ou les anniversaires .

Cette horreur qui tue un peu nos âmes pour des gens comme vous et moi, n’est qu’une récréation pour d’autres Espagnols. Je refuse de continuer à l’autoriser, et vous ? Aidez-nous à avoir la force de mettre fin aux traditions cruelles de ce pays. Soutenez AnimaNaturalis dans notre alliance pour les animaux.

Vous pouvez signer une pétition demandant la fin des becerradas en cliquant ici.

Notre engagement sera toujours de défendre les animaux. Et cet engagement est redoublé lorsque nous sommes témoins de cette réalité.

Aïda Gascon Bosch
AnimaNaturalis en Espagne