Nous avons organisé le samedi 22 mai, un nouvel happening de sensibilisation pour l’abolition de la corrida. Neuf militants ont alerté, tracté et fait signer la pétition que nous porterons aux députés abolitionnistes, de plus en plus nombreux d’ailleurs. Encore peu de touristes en ce jour mais de nombreux clients, avec la reprise du marché entier.
Si nous pouvons donner l’envie à des militants d’autres villes, un happening est de loin plus visible et interpellant qu’un stand ; l’idéal est de faire les deux, si la municipalité le permet.
Les aficionados se résigneraient-ils à notre présence au bout de sept ans révolus ? Pas d’insultes, un tout petit « olé » mais à voix basse, mais en revanche comme d’habitude, des remerciements nombreux, des encouragements…
Nous essayons de répondre aux interrogations et nous nous apercevons que les gens manquent d’informations et surtout ont des renseignements erronés sur le mouvement anticorrida ou sur les anticorrida.
Aujourd’hui encore, les passants venant signer la pétition nous disent être très perplexes sur le fait que la feria soit supprimée mais pas les corridas. Pas de fête, peu de rentrées d’argent pour les commerçants.
Une longue discussion avec un adolescent a permis une fois de plus de montrer à quel point certains jeunes de villes taurines sont endoctrinés. Sorti de l’école taurine, ce jeune aime la corrida, se rend à toutes, et n’a aucun état d’âme sur la torture suivie du massacre d’un animal, bien qu’aimant ses chiens et chèvres. Il a fini par conclure par le poncif éculé « le taureau est né pour ça » et voilà, tout est dit.
Encore merci aux militants fidèles qui ont permis cette action, qu’ils soient des Bouches-du-Rhône, à savoir Arles, Fontvieille, Maussane ou du Vaucluse avec Avignon : Julie, Dagmar, Nadine, Viviane, Piera, Chantal, Estelle, Dominique, Philippe et nos amitiés aux habitués retenus par leur travail ou leur santé.
Nos actions d’information au marché ont lieu toutes les trois semaines, mais la prochaine aura lieu le 5 juin pour le grand rassemblement devant le commissariat si une corrida a lieu à cette date.
Dominique Arizmendi