Malgré la volonté et l’optimisme de la nouvelle direction des arènes, les corridas ne pourront jamais faire rayonner la ville de Béziers car les spectacles de souffrances animales indignent l’opinion publique. Suite à l’annonce de la nouvelle direction des arènes et à la volonté du maire Robert Ménard de promouvoir Béziers à travers la tauromachie, le Colbac veut rappeler qu’aujourd’hui aucun spectacle mettant en scène la souffrance d’un animal n’est capable de faire rayonner Béziers.
Des spectacles de souffrances animales qui nuisent à l’image et à la réputation de Béziers
- En France comme en Espagne, les corridas sont confrontées à la raréfaction du public parce que ce sont des spectacles qui génèrent de grandes souffrances pour les animaux.
- C’est l’essence même de la corrida, la mise à mort ritualisée d’un animal, qui heurte les mentalités et va à contre-courant de l’évolution de notre société et des attentes sociétales en matière de condition animale. Erigée en art et spectacle, l’agonie d’un animal n’est plus acceptable.
- Aujourd’hui, quelle image peut renvoyer une ville où on a le droit de torturer à mort des taureaux pour divertir ? À cause des corridas, Béziers est très en retard en matière de condition animale et la tauromachie confère à la ville une réputation barbare et cruelle envers les animaux. Cette réputation nuit à son rayonnement à travers le monde.
Demain, Béziers la Pampelune d’Occitanie ?
Pour faire venir du monde aux corridas et attirer un public plus jeune, le maire et les nouveaux patrons des arènes envisagent l’organisation d’un « encierro » dans les rues de Béziers à l’image de ceux de Pampelune. Le Colbac s’indigne de ce projet extrêmement dangereux pour la population et les taureaux. Il n’y a jamais eu de lâchers de taureaux de corrida en France. Dans nos régions, la tradition, c’est les lâchers de taureaux de Camargue. C’est encore un divertissement cruel : faut-il livrer un animal à la foule avant de le torturer dans les arènes ? Béziers, décidément, serait pionnière en matière de cruauté envers les animaux.
Pour satisfaire les intérêts d’une minorité d’aficionados, le maire Robert Ménard persiste à ne tenir aucun compte de l’opinion des habitants de Béziers : les corridas indignent et écœurent bien plus de Biterrois qu’elles n’en amusent. Ni Séville, ni Pampelune, c’est le riche patrimoine historique, culturel et économique de Béziers qui doit faire la réputation de nos arènes et de notre ville !
Communiqué du Colbac, également publié par Hérault Direct, Hérault Tribune et L’Indécapant. Reprise partielle dans le Midi Libre.