Il n’y a pas si longtemps, compte tenu de la pandémie, toutes les grandes places taurines du Sud Est ne souhaitaient pas organiser des ferias/corridas. Trop dangereux ! Ce serait, selon le terme consacré, une « saison blanche ».
Mais le maire de Béziers, Robert Ménard, sous la pression des taurins, finalement, en décida autrement…
Résultat : le maire d’Arles puis celui de Nîmes l’imitèrent et changèrent également d’avis. Merci au maire de Béziers d’avoir été l’élément déclencheur…
Par conséquent, si, hélas, l’environnement festif de cette pratique sanglante générait des clusters avérés, No Corrida, basée à Nîmes, porterait plainte contre la mairie d’Arles, et la FLAC, basée à Agde, ferait de même contre la mairie de Béziers.
« Je n’aime pas que l’on fasse souffrir les animaux »
Heureusement, à Arles, ce 12 septembre, lors d’une manifestation anticorrida organisée par No Corrida, membre de la FLAC, dans un climat de souffrance, de sang et de mort, l’apparition d’un enfant arlésien nous réchauffa le coeur. Seul, sans ses parents, il s’est joint à nous spontanément après s’être muni d’un drapeau anticorrida.
Il nous avait dit simplement : « Je n’aime pas que l’on fasse souffrir les animaux« . Cela change des écoles taurines où l’on apprend à de très jeunes toreros en herbe, bien à l’abri des regards, à torturer à l’arme blanche des veaux ou des génisses fous de douleur. Nous ne connaissons même pas ton nom, petit arlésien, mais nous ne t’oublierons pas…
Thierry Hély, président de la FLAC
Tribune initialement publiée dans L’Indécapant.