Alors qu’un parfum de liberté retrouvée s’étend sur la population de notre pays, certaines organisations ont un sens très particulier de la fête. Il s’agit des écoles de tauromachie, centres dans lesquels des enfants des l’âge de 8 ans apprennent à torturer et tuer des veaux pour devenir plus tard des tortionnaires officiels de taureaux qui se produiront en spectacle publiquement (toreros, picadors, banderilleros…)
C’est exactement en ces termes que le Centre français de tauromachie, une école de torture nîmoise, en font l’annonce sur leur site : « Le samedi 20 juin, dans un lieu tenu discret […] nous nous retrouverons entre membres, pour des retrouvailles et célébrerons enfin nos libertés retrouvées« .
En quoi consistera cette célébration ? En l’offrande rituelle de deux pauvres veaux qui seront soumis à une agonie aussi maladroite que douloureuse par des apprentis tortionnaires, avant d’être mis à mort dans les vivats joyeux de l’assistance. Mais pas d’inquiétude, « en respectant les règles de distanciation sociales« . Il ne faudrait pas qu’un spectateur tombe malade pour avoir voulu accéder à tout prix à sa dose de perversité, de cruauté et de sang avant l’apéro.
Ces purs moment d’extase pour les assoiffés de souffrance seront précédés par la torture et la mise à mort de deux autres veaux le 6 juin et deux de plus le 13 juin, ceci afin de « poursuivre les formations » des gamins.