Pendant la crise, les tortures d’animaux continuent

Il ne sera pas dit que dans les « écoles » de tauromachie, des veaux ou taurillons échapperont à leur funeste sort. Crise sanitaire et économique ou pas, on s’entraîne à torturer, à tuer. Ce, avec la bénédiction de l’aficion qui pousse à la relève, des parents, des municipalités, agglomérations de communes, départements, régions etc.

Dans l’une des écoles taurines de Nîmes le 23 mai,  trois veaux ont été massacrés par des mineurs lors de ce qui est appelé « des classes pratiques ». Cela signifie que l’élève met en pratique sur le pauvre animal les « cours » qui lui ont été donnés pour apprendre comment torturer et comment tuer des veaux suivant le rituel macabre des corridas. Quatre novillos (taurillons) seront également mis à mort en juin.

L’école taurine d’Arles va encore plus loin : tous les aficionados pourront en profiter car les « spectacles » seront diffusés sur le site de TorilTV le 5 et le 14 juillet.

L’important pour l’aficion est de faire perdurer sa barbarie par des enfants, des adolescents, transformés graduellement en tortionnaires dénués d’empathie et ce, dès l’âge de 8 ans, avec la complicité de leurs parents. La morale de cette histoire ? Il n’y en a pas. Ne reste que le dégoût face à de telles pratiques.

Dominique Arizmendi