Patricia Zavala a présenté, lors du 13e Sommet du RIA qui s’est tenu à Paris, les aspects les plus importants de la partie économique de l’élevage de taureaux de combat au Mexique.
Elle a effectué des recherches approfondies au Mexique pendant six mois pour montrer que le secteur de la tauromachie ne perd pas autant d’emplois qu’il le dit quand le nombre de corridas diminue. Des données pertinentes sur la situation mexicaine sont exposées, par exemple le fait que, selon l’association nationale des éleveurs de taureaux de combat, il y a 118 300 taureaux au Mexique dont 69,8% de femelles et 30,2% de mâles. Seuls 5% à 7% vont dans les arènes, les autres partent entre autres aux abattoirs.
Le secteur taurin se considère comme un moteur important de l’économie nationale, dont dépendent plusieurs personnes comme entrepreneurs, toreros, médias, artistes, etc., mais ce n’est pas vrai.
Au Mexique, il existe 264 élevages dans 21 États du pays. Dans l’enquête de Patricia, plusieurs faits ont été enregistrés : qui sont les propriétaires, quelle est la localisation du bétail, le nombre d’animaux par bétail, etc. Les élevages appartiennent généralement à de grands entrepreneurs, à des familles d’entrepreneurs et parfois aussi à des politiciens.
L’une des conclusions les plus importantes de l’étude de Patricia Zavala est que les toreros ne vivent pas de la corrida, leurs revenus dans cette activité étant très largement insuffisants.
Estefania Pampin-Zuidmeer, CAS International