Les réactions de panique se généralisent dans les milieux aficionados depuis l’annonce d’Aurore Bergé puis celle du colloque organisé par Samantha Cazebonne le 17 octobre à l’Assemblée nationale, lors duquel elle présentera sa proposition de loi de protection des mineurs contre les violences faites aux animaux, ce qui inclura bien sûr la corrida et les écoles de tauromachie, en présence d’Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’Enfance.
Dans ce cadre, il s’est tenu le samedi 5 octobre à Nîmes une conférence de presse et une mini manifestation d’aficionados devant les arènes (un peu plus d’une centaine de personnes pour une ville de plus de 150 000 habitants), avec l’appui ouvert du maire. Une équipe de France 3 en a profité pour recueillir le point de vue de Roger Lahana, qui interviendra au colloque au nom de la FLAC. Un court extrait en a été diffusé au journal de 19 h de France 3.
« La réaction du comité des droits de l’enfant a été de vouloir interdire l’accès des mineurs aux spectacles violents que sont les corridas, parce que ça a un impact sur leur psychisme, parce que ça va leur apprendre que la loi du plus fort est la meilleure, et que torturer un animal ça peut être un spectacle. » a déclaré Roger Lahana.
Et ce rappel fort utile pour remettre les choses en perspective :
75% des habitants des départements taurins opposés à la corrida
« En 2017 pourtant, un sondage démontrait que 54% des Nîmois étaient contre les corridas avec mise à mort. Un autre révélait que 75% des habitants des 10 départements « taurins » y étaient opposés. Pour les anti-corrida, cette proposition s’appuie sur une recommandation des Nations Unies de 2016.«
Le reportage intégral a été retranscrit ici. La vidéo peut être vue sur Youtube ou ci-dessous.