La Cour constitutionnelle de Colombie a rendu une décision selon laquelle elle affirme que la corrida et les combats de coqs ne peuvent être sanctionnés en tant que pratiques de maltraitance envers les animaux si elles se déroulent dans le cadre d’une tradition culturelle enracinée.
Les plaignants, parmi lesquels des groupes de défense de l’environnement et des organismes de protection des animaux, ont expliqué devant l’auditoire que les taureaux étaient des animaux sensibles et que, même s’ils n’avaient aucune capacité de raisonnement, ils pouvaient ressentir la douleur, et que les êtres vivants devaient être protégés par l’État.
La décision de la Cour les reconnaît comme des êtres sensibles, mais indique qu’il est à la discrétion d’un juge local de décider si des pratiques telles que les corridas ou les combats de coqs peuvent être considérées comme une « maltraitance envers les animaux » dans des lieux où elles sont des événements culturellement forts.
L’existence des corridas en Colombie a été débattue à plusieurs reprises par la Cour constitutionnelle. Cette cour a déclaré mercredi que la décision de 2017 ignorait une décision de 2010 qui établissait que la corrida devait être respectée dans les municipalités où la pratique avait des racines culturelles.
Cela confirme un arrêt de la Cour de 2010 dans lequel il est établi que cette pratique n’est autorisée que dans des endroits où il y a « enracinement et continuité », comme à Cali, Manizales et Bogotá, selon une source de CNN.
Source (en espagnol) : CNN
Adaptation en français : RL