Dans le cadre de nos présences mensuelles à Arles, nous étions le samedi 13 octobre 2018 en plein marché, pour procéder à un tractage d’informations anticorrida toute la matinée. L’opération s’est déroulée sans incident notable, en dehors des quelques remarques courroucées d’indécrottables aficionados qui persistent à croire, en dépit du bon sens, que la corrida espagnole est une tradition arlésienne (ce qui n’excuserait en rien sa survie de nos jours, s’agissant d’un spectacle de torture dont le grand public est désormais largement conscient, ce qui n’était pas le cas il y a un demi-siècle ou plus).
Parmi les rencontres, nous avons eu celle d’une dame relativement âgée, qui est née et a grandi dans la région. Amatrice de bouvine, elle s’est déclarée fermement anticorrida et nous a dit ne pas comprendre comment ces personnes qui se réfugient derrière une prétendue tradition locale peuvent être ignorantes du fait que la corrida a été importée d’Espagne. Selon elle, l’ampleur qu’a pris cette pratique dans le sud de la France est la conséquence de l’arrivée massive de réfugiés espagnols à l’époque du franquisme.
Notre prochain stand aura lieu courant novembre, la date sera annoncée dès que possible.
Merci à Dominique, Stéphanie, Simone et Roger pour avoir participé au tractage.