33e stand anticorrida à Arles, compte-rendu

Ce 14 octobre 2017, sept militants de No Corrida et Alliance Ethique Montpellier ont tenu le 33e stand mensuel anticorrida en Arles.

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Lors de cette matinée, nous avons rencontré en majorité des habitants de la région opposés à la corrida. Les curieux et les convaincus sont passés sans discontinuer, et nous avons recueilli 210 signatures pour les pétitions de 30 Millions d’amis et du professeur Montagner, demandant respectivement l’abolition des corridas et l’interdiction d’accès à ces spectacles barbares aux moins de 16 ans.

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Qu’ils soient touristes ou locaux, tous étaient surpris d’apprendre que cette soi-disant tradition ne subsistait que par des subventions publiques, européennes (Politique Agricole Commune) et locales, le tout financé par nos impôts, que nous résidions dans cette région ou à l’autre bout de la France. À ceci s’ajoute un bon accueil, comme à chaque fois, des commerçants et des autorités. Quant aux Arlésiens, ils perçoivent de plus en plus que c’est la feria et non les corridas qui alimentent les recettes de la ville et qu’au contraire la tauromachie espagnole leur coûte cher.

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Les photos de taureaux lors des corridas ont interpellé le grand public et ont permis d’engager des discussions sur la réalité de ce « loisir ». Un monsieur âgé nous a reproché de traumatiser sa petite-fille avec nos photos de taureaux agonisants ; malgré nos explications, il n’a pas voulu signer l’interdiction des corridas aux enfants. Une aficionada bien connue d’Arles nous a servis les pseudo-arguments habituels, nous conseillant curieusement de « retourner à Lille ». Pourquoi Lille ? Mystère. Les personnes qui tenaient le stand venaient d’Arles, du Gard, de l’Hérault et de l’Aude… Et quoi qu’il en soit, les Lillois aussi ont le droit d’être anticorrida, tout comme les Bretons, les Lyonnais, etc.

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Le comportement virulent et violent d’une minorité pro-corrida persiste, mais n’égale pas les encouragements des Arlésiens favorables à l’abolition, et chaque mois plus nombreux.

Nous reviendrons, jusqu’à l’abolition.

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