Becerrada à Cordoue, des bébés veaux torturés par des enfants humains

La plateforme La Tortura No Es Cultura avec le soutien d’Animal Guardians vient de rendre publique une vidéo montrant la réalités des becerradas de plus en plus controversées qui ont lieu chaque année à en l’honneur de la Mère de Cordoue (Mujer Cordobesa).

La vidéo montre des veaux de moins de deux ans soumis à une terrible agonie entre les mains de très jeunes étudiants d’écoles de tauromachie andalouses. Attirons l’attention sur le nombre de mineurs qui y assistent et sont des témoins actifs de cette violence à l’égard des jeunes animaux, contrairement à ce que recommande le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, qui a enjoint en 2018 à l’Espagne d’interdire la participation des moins de 18 ans en tant que toreros ou spectateurs d’événements taurins afin de prévenir les effets néfastes d’une telle violence sur eux et de les insensibiliser à la souffrance des animaux, provoquée ici dans le seul but de se divertir.

 

L’agonie des animaux est indescriptible car les apprentis tortionnaires tuent de façon inexpérimentée et maladroite. Les animaux subissent des coups d’épée infructueux qui, malgré la traversée de leurs organes internes, ne parviennent pas à les tuer, prolongeant ainsi leurs souffrances.

Même si les coups de poignard (puntilla) sont portés à plusieurs reprises pour détruire le bulbe rachidien, cela ne les tue pas et, dans certains cas, les banderilles sont arrachées et les oreilles et la queue coupées, pendant que les animaux sont encore en vie. On voit l’animal se faire piétiner le nez pour l’empêcher de respirer et de relever la tête.

 

Les organes mutilés sont ensuite remis aux enfants du public qui les présentent comme des trophées, tandis que les gens applaudissent, encouragent et réclament encore plus, totalement indifférents à la souffrance des animaux.

« Cette violence gratuite à l’encontre d’êtres nobles et innocents est exercée par des jeunes mineurs, ce qui les disqualifient de vivre dans un pays civilisé« , a dit Marta Esteban, directrice internationale d’Animal Guardians, « Nous demandons aux hommes politiques de prendre des mesures immédiates afin que ce type d’événements cesse de se produire dans notre pays et que les enfants et les adolescents soient protégés de cette violence, comme le Comité des droits de l’enfant l’a demandé à l’Espagne.  » Elle a également souligné que l’événement avait à peine réussi à occuper 20% des places disponibles.

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Pour sa part, Carmen Ibarlucea, présidente de la plateforme La Tortura No Es Cultura, a déclaré qu' »un tel acte de violence et de torture à l’égard de taureaux en l’honneur de la Mère de Cordoue, est une insulte. La Mère est par nature protectrice et compatissante, pas amoureuse du sadisme et de l’indifférence à l’égard de la souffrance des autres. Si vous voulez rendre hommage aux femmes, interdisez ces spectacles dantesques dans toute l’Espagne et construisez une société où la culture est libre de violence. « 

 

Núria Querol, du groupe de travail NSA-FBI sur la maltraitance des animaux, a ajouté : « Nous sommes très préoccupés par ces actes de cruauté extrême commis en présence de mineurs. Notre responsabilité est d’empêcher la communauté de normaliser la maltraitance envers les animaux, en particulier les mineurs. D’autre part, en tant que représentant du Conseil des facultés de médecine de la Commission nationale contre la violence sexiste, si ces actes sont considérés du point de vue du genre, ils ne font que perpétuer une masculinité hégémonique et toxique. « 

(Communiqué de La Tortura No Es Cultura / Animal Guardians, adaptation en français RL)