Pour la deuxième fois, nous avons répondu à l’invitation de nos compagnons de lutte L214. Le samedi 25 mai 2019, nous avons ainsi tenu un stand à Lyon, lors de la Vegan Place de cette association, pour dénoncer la tauromachie espagnole. Les stands dénonçant l’imposture tauromachique reçoivent toujours un bon accueil du public et cette fois-ci, cet accueil a dépassé nos frontières.
Les stands de No Corrida et de la FLAC connaissent toujours un franc succès et cette journée n’a pas dérogé à la règle en terme d’affluence. Sans surprise, au fil des visites et des dialogues, a résonné l’antienne à caractère spatial désormais bien connue : « Mais ça existe chez nous ? » ainsi que sa version temporelle : « Mais ça existe encore ? », les deux, par syncrétisme, pouvant aboutir à une troisième : « Mais ça existe encore chez nous ? »
Notre barnum affichait complet en milieu d’après-midi ; nous étions situés à proximité du point d’arrivée de la manifestation pour le climat et les manifestants sont venus nous rencontrer pour affirmer leur soutien. En outre, notre action a été citée au micro par une des participantes au moment des discours de clôture de la marche. Aucune remarque négative quant à notre combat n’a été émise et nous avons pu relever des témoignages riches tant sur le plan humain que militant – ainsi que le vivent quotidiennement tous les acteurs de la défense animale.
En effet, le stand tenu ce jour était placé sous le signe du cosmopolitisme (ça sent les vacances) et de nombreux étrangers se sont arrêtés pour poser des questions ainsi que pour signer la pétition. Nous avons reçu de nombreux Britanniques, en vacance dans la capitale des Gaules, outrés par la corrida. Nous avons constaté avec bonheur que ceux-ci étaient relativement bien informés. Puis, du côté des hispanisants, un couple d’Argentins nous a rendu visite et sans sourciller, a également signé en exprimant son dégoût envers les actes de cruauté infligés aux taureaux et chevaux. Nous avons également reçu une jeune fille venue d’Espagne – signataire également de la pétition. Enfin, un monsieur de nationalité roumaine s’est présenté et a tenu à participer à la fois financièrement par l’achat de badges et de porte-clefs et à la fois en terme de communication puisque ses achats étaient destinés à être diffusés dans son entourage afin de sensibiliser au sort des animaux suppliciés dans les arènes.
Cette journée lyonnaise s’est déroulée sous un beau soleil de printemps et ce n’est que vers 18 heures, alors que nous avions remballé le stand, que la pluie a fait son apparition. Nous avons donc pu réaliser notre travail d’information dans des conditions météorologiques favorables et des conditions logistiques toujours impeccables – merci une nouvelle fois à L214. Nous remarquons cette fois-ci la présence de nombreux étrangers venus à notre rencontre. A ce titre, les flyers de la FLAC édités en anglais et en espagnol ainsi que le travail réalisé par No Corrida à l’international prennent tout leur sens.
Catherine Martin administratrice de No Corrida