Communiqué de presse du Réseau international antitauromachie.
La tauromachie recule partout
Des représentants du réseau international antitauromachie (RIA) se sont réunis à Mexico lors du 12ème Sommet international anticorrida.
Les 17 et 18 novembre, les représentants de plus de 110 organisations membres du RIA se sont réunis à Mexico, en particulier venant des 8 pays où la corrida est toujours légale (Mexique, Pérou, Colombie, Équateur, Espagne, Portugal, France et Venezuela) ainsi que des organisations internationales basées aux États-Unis et aux Pays-Bas.
Le Mexique suit un processus politique où les efforts visant à éliminer la tauromachie se concrétisent sous la forme de mesures importantes. L’élection du nouveau président ouvre de nouvelles possibilités dans la société mexicaine pour avancer vers l’abolition des spectacles où les animaux sont maltraités, comme la corrida et les combats de coqs.
Le RIA, lors de son douzième sommet annuel, a mis en place des stratégies et des initiatives conjointes pour aller vers une abolition dans tous les pays concernés. Le marché de la tauromachie se nourrit de l’argent des administrations publiques partout.
Il convient de noter que dans tous les pays « taurins », les enquêtes sur l’acceptation de ce divertissement cruel donnent des chiffres très similaires, allant de 80% de rejet en Espagne à 73% au Pérou, seul pays à avoir augmenté le nombre de spectacles taurins.
Toutes les organisations participant au sommet ont conclu que le nombre de spectacles taurins avait décru lors de la dernière décennie.
Différents représentants du RIA ont eu des rendez-vous à Mexico avec des représentants politiques, des maires et des députés et sénateurs qui entreront en fonction le 1er décembre. Ces réunions ont débouché sur le soutien et le travail conjoint en vue de la présentation de différents amendements et lois qui ont pour but d’aller vers l’interdiction de la corrida et la nécessaire protection des mineurs contre ces spectacles violents.
Leur conclusion est que « la disparition de la corrida est évidente, les données relatives au rejet de cette activité, qui impose des mauvais traitements aux animaux, sont chaque jour plus accablantes. Les gouvernements ne sont pas tenus de maintenir les aides et les subventions à cette activité. Sans eux, la corrida aurait disparu depuis des années. «