Ce samedi 27 octobre 2018, c’est dans un froid glacial que nous avons rejoint la capitale des Gaules pour participer à la Vegan Place organisée par L214.
Comme d’habitude, le stand est très vite investi à la fois par les visiteurs mais aussi par les participants. C’est l’occasion de revoir de vieilles connaissances demandeuses de nouvelles quant à la lutte abolitionniste et d’informer le public sur le vrai visage de la tauromachie. Sans surprise, les questions sont toujours les mêmes et la diffusion d’informations également. Tous se demandent comment il est encore possible aujourd’hui de maintenir la corrida, laquelle ne dispose à son avantage d’aucune justification : maltraitance animale consacrée par le Code pénal, économie basée sur les subventions (donc les impôts de TOUS les Français), minorité d’amateurs.
Les moins avertis sont consternés d’apprendre que la France compte des écoles taurines – vous savez, là où des enfants apprennent l’art et la manière de l’alinéa 7 de l’article 521-1 du Code pénal qui exempte de poursuites pénales les actes de cruauté sur des bovins dans certaines régions françaises – et de découvrir la réalité des trois tercios d’une corrida. Les affiches d’Emile Zola et de Victor Hugo accompagnées de leurs citations respectives sur cette pratique ont été largement photographiées.
La pétition abolitionniste a battu son plein – comme c’est toujours le cas – les ventes de tee-shirts, bracelets, badges et autres articles proposés à la vente également. Nous avons aussi enregistré des dons et la plupart des personnes ont demandé à être inscrites sur notre liste de diffusion afin de recevoir LINC, notre newsletter.
Nous avons terminé cette journée transis de froid mais le cœur bien au chaud grâce à l’accueil qui nous a été réservé et grâce au sentiment d’avoir posé un acte positif. Nous remercions L214 de nous avoir invités et le rendez-vous est pris pour la prochaine édition lyonnaise !
Catherine Martin, administratrice et référente Auvergne-Rhône-Alpes