Samedi 26 août nous étions invités par le CAAC (Comité Audois Anti Corrida) à tenir 2 stands dans la ville pendant qu’eux tenaient d’autres quartiers pour toucher le maximum de personnes.
Beaucoup de touristes encore en cette fin de mois, apprenant avec stupeur la tenue de corridas dans la ville qu’ils avaient choisie pour passer leur journée ou leurs vacances. Egalement surpris d’apprendre que leurs impôts servaient aussi à financer par l’Europe et la PAC (Politique Agricole Commune) l’élevage de taureaux dits de combat et donc la tenue de ces spectacles archaïques et barbares loin de chez eux.
Nous proposions toutes l’information nécessaire à une prise de conscience de la souffrance animale pour de futiles excuses de traditions, nous proposions également les pétitions du CAAC, du Professeur Montagner et celle de 30 millions d’amis qui ont toutes remporté un très vif succès. Un millier de signature a été recueilli.
Lorsque l’on trouve sur la page Facebook d’un conseiller municipal de Carcassonne une photo de la novillada du matin où peut-être seulement 15% des petites arènes démontables sont remplis, on peut légitimement se demander si gaspiller autant d’argent public (subventions locales et européennes) sert encore à quelque chose « économiquement ». Les anti-corrida ayant déjà répondu depuis longtemps à cette question pour le côté « bien être animal ».
Carcassonne a sacrifié, ce week-end encore, 18 taureaux pour le plaisir malsain d’une minorité d’aficionados.
Merci aux militants du CAAC, d’Alliance Ethique, de No Corrida, aux passants nous ayant spontanément rejoints pour distribuer des tracts et à la FLAC d’avoir participé à cette journée militante.
Jusqu’à l’abolition.
Cyril Vaucelle, administrateur de No Corrida
A lire dans la presse : Le combat continue pour l’abolition des corridas (La Dépêche du Midi)