Dans La Provence Arles du 13/04/2025 : « Installé aux corrales de Gimeaux, « l’Espace toro » a été inauguré hier : « Un lieu unique de rencontre et de transmission. Ce « temple du toro », comme l’a qualifié le maire P. de Carolis, « ce culte du toro », selon E. Lescot, son élu en charge de la tauromachie et de la défense de l’identité taurine. »
En effet, l’aficion ressemble à une secte, qui plus est mafieuse ; une secte de l’entre-soi, dans les mains des dirigeants de la ville avec des élus grandement majoritaires de ce milieu ; et quand ils osent montrer des désaccords, ils sont jetés et remplacés par des plus dociles toujours du même milieu ; avec des subventions de plus en plus importantes aux associations représentant l’aficion ; les autres associations voient leurs subventions réduites ou supprimées ; avec des occupations du terrain sans demandes d’autorisation; pour les autres c’est le refus ou le rejet le plus loin possible.
« Tout au long de la semaine passionnés et professionnels viennent observer les animaux qui se confronteront aux hommes dans l’amphithéâtre arlésien. »
AH BON ? les taureaux tirés d’Espagne apeurés, traumatisés depuis 10 jours enfermés dans des corrales bétonnés à plusieurs alors qu’ils sortent de grands espaces naturels, leurrés, afeïtés vont se confronter ?
NON, ils vont être confrontés !
« L’espace toro est l’union, un pont entre les traditions camarguaises d’un côté et les espagnoles de l’autre, elle est une culture globale » affirme E. Lescot.
MDR, L’Espace toro, créé par un matador, éleveur de taureaux de combat, directeur des arènes, père des directeurs actuels, s’est ouvert à la tauromachie camarguaise depuis quelques années pour ne pas dire que… et depuis 5 ans seulement, il y a une course camarguaise lors de la feria.
On sait très bien que l’aficion drague la bouvine pour se sentir moins seuls contre ceux qui veulent abolir la corrida. Quitte à mentir effrontément, manipuler ; s’il parlait un tant soit peu à l’Arlésien lambda, et à ceux qui ne sont pas dans l’omerta, il verrait que de plus en plus nombreux sont ceux qui ne veulent pas, qui ne veulent plus de la tauromachie espagnole, dans laquelle ils ne se reconnaissent pas.
Dominique Arizmendi