Il est étonnant que, dans le monde de la tauromachie espagnole, en cas de besoin d’argent soit pour des concitoyens inondés, soit pour des enfants handicapés ou atteints de maladies graves, on ne pense qu’à organiser un « spectacle » où des taureaux, des taurillons ou des veaux sont torturés, martyrisés et massacrés.
Les autres associations sportives, culturelles organisent des lotos, des repas dansants, des collectes etc… Eux non : ils ne pensent qu’à une corrida ou novillada avec un bon petit repas ; et bien sûr, ils en profitent pour remercier et faire de la pub à ceux qui leur permettent cette belle action caritative : les organisateurs, les tueurs présents et absents, les éleveurs de taureaux…
Ainsi, le 16 février, en Espagne, aura lieu un festival en faveur d’un petit garçon de Séville.
Précisons que sa famille est du milieu, que son oncle banderillero a déclaré : « Mon père a pris sa retraite sur cette place, j’ai trouvé un travail avec le maestro Manzanares, il y règne une ambiance taurine formidable et c’est un petit coin parfait pour passer la journée, profiter de sa gastronomie et passer un bon après-midi de tauromachie« .
Nous sommes rassurés : la journée sera merveilleuse ; et pour les taureaux ?