Le grand n’importe quoi de Patrick Laugier

Comme nous vous l’avons expliqué à de nombreuses reprises depuis des années, Arles continue à se comporter comme si elle ne faisait pas partie de notre pays mais d’une lointaine contrée dont les lois n’ont rien à vois avec les nôtres. C’est ainsi que, récemment, un éleveur de taureaux braves, dits de « combat », en lutte contre le Conservatoire du Littoral, après l’avoir été contre le Parc Naturel Régional des Alpilles voici 11 ans, a bénéficié de tous les passe-droits possibles des politiques liés à l’aficion et au mundillo.

Ce 28 novembre 2024, La Provence d’Arles insiste sur le « grand rassemblement de soutien qui avait réuni sur la place de la République, tout le monde camarguais« . Grand ? Non, moins de 300 personnes, chevaux compris. Le monde camarguais ? Non, l’aficion et pour certains d’ailleurs, venus d’autres départements.

« A Arles, tous unis derrière l’éleveur de toros de combat Patrick Laugier« .
Rappel rapide : comme voici quelques années, ce « ganadero », a décidé, pour obtenir ce qu’il désire, d’occuper dans son van aménagé, 11 jours durant, la place de la mairie jour et nuit et d’y faire une grève de la faim. Son groupe de soutien d’aficionados a organisé deux manifestations. Il s’agit d’un conflit entre cet éleveur et le Conservatoire du Littoral : le non-renouvellement de son bail sans indemnisation, puisque simple fermier et que le propriétaire a donné ses terres en héritage à ce conservatoire.

Nous anticorrida, dénonçons tous les passe-droits qui lui ont été octroyés par les politiques et les autorités.

  • Camper avec un van sur la place de la mairie
  • Deux manifestations
  • L’école taurine venue s’entraîner sur le parvis de la mairie
  • Deux toreros faisant des passes sur la place, dans l’obscurité de la nuit.
  • Les pompiers, chaque jour venus veiller sur l’état de santé de l’éleveur.

Le maire, en très grand soutien et très fin politique dès le lendemain de la dernière manifestation, « a pris la décision de procéder à son hospitalisation! Dans ce moment difficile, je lui renouvelle tout mon soutien et j’attends qu’une proposition digne et rapide soit faite par le Conservatoire du Littoral à Patrick Laugier en tout début de semaine. C’est désormais une urgence au regard de son état de santé. »

Le maire décide donc à la place du directeur du Conservatoire de son planning et de ce qu’il doit faire, alors que ces terres ont été données en héritage par le propriétaire décédé : étonnant !

Deux jours plus tard, l’éleveur sort de l’hôpital et suspend « temporairement » sa grève de la faim.

Pauvre directeur du Conservatoire du Littoral ; nous espérons pour lui qu’il parte très vite d’ici.

Dominique Arizmendi