Rappel: André Viard Président de l’ONCT et chargé de mission à l’UVTF, torero raté, organisateur de corridas, s’est orienté vers le « journalisme » dans diverses revues taurines.
Voici quelques-unes de ses « viarderies » :
– Il compara à plusieurs reprises les anti aux nazis.
– Il attribua aux anti la tentative d’incendie de sa maison.
– Il réussit à faire signer par Frédéric Mitterrand inattentif, l’inscription de la corrida à l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel de la France… Inscription invalidée par la cour administrative d’appel de Paris en 2015, décision confirmée en 2016 par le Conseil d’État, mais pour lui elle est toujours au PCI !
– ll renvoya Simone Veil, qui avait pris position contre la présence de mineurs à la corrida, au prétendu génocide dont elle était selon lui responsable, « l’assassinat des fœtus dans le ventre de leurs mères » ayant entraîné les « 7 millions et demi d’êtres humains en puissance qui ont été privés du droit d’exister ».
– Suite à l’attentat contre Charlie Hebdo, média anticorrida, il affirma « Charlie Hebdo est le journal le plus violent en France, pour preuve, son travail antitaurin. Je ne suis pas Charlie ».
– D’après lui, a corrida est « une culture multimillénaire : les peintures rupestres des hommes préhistoriques prouvent que la corrida existait à cette époque !
Il découvrit la tauromachie vers l’âge de quatre ans, emmené dans toutes les arènes par son grand-père.
Dans son récent communiqué, il explicite « l’objectif sous-jacent de la PPL Cazebonne-Bazin : il ne s’agit pas d’interdire aux mineurs de seize ans d’entrer aux arènes, mais de pénaliser les organisateurs et acteurs d’un spectacle taurin si la présence d’un mineur de seize ans peut y être démontrée. L’infraction ne serait plus constituée par le spectacle mais par la présence d’un mineur ».
Il précise l’enjeu : « Organisateurs et acteurs seraient alors passibles des lourdes peines prévues par le code pénal dans le cas de « sévices graves ou de cruauté » (trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) (note de l’auteur : il se trompe, c’est 75 000 euros d’amende et 5 ans de prison) exception faite dans la rédaction actuelle pour les corridas (et les combats de coqs), mais cette exception tomberait si la présence d’un mineur de seize ans était avérée.
Il est facile d’imaginer le profit que les activistes antispécistes tireraient de la PPL n° 475 si elle était votée. Il leur suffirait d’introduire un mineur de seize ans dans une arène et de faire constater sa présence par un huissier mandaté à cet effet, pour faire condamner les organisateurs et les acteurs du spectacle aux peines prévues par le Code pénal.
Aucune arène ne serait à l’abri, à moins de faire contrôler drastiquement par la gendarmerie ou la police nationale les pièces d’identité des spectateurs potentiellement mineurs, ce qui serait le plus souvent impossible faute d’effectifs suffisants, voire de volonté. Il serait donc facile pour les activistes antispécistes dont l’expérience en matière d’intrusion dans toutes sortes de lieux n’est plus à démontrer, d’introduire des mineurs dans n’importe quelle arène. Tel est le véritable objectif de la PPL n°475 : poser les conditions facilitant la multiplication d’infractions lourdement sanctionnées pour dissuader d’organiser des spectacles taurins ».
Donc, si on le suit bien, cette PPL si elle est votée, est un énorme piège : quiconque contreviendrait à la loi serait condamné. Ah bon ? On n’aurait plus le droit de faire des choses illégales ? Sans rire…
Peuchère, il fait peine. Sincèrement, il nous inquiète…
Dominique Arizmendi