Dans un numéro spécial consacré à ses dix ans d’existence, l’édition espagnole de Forbes s’intéresse au profil des principaux organisateurs de corridas en Espagne. Parmi eux, Simon Casas et Juan Bautista.
Voici l’extrait concernant Casas :
L’homme d’affaires français (de son vrai nom Bernard Domb) gère les arènes de Las Ventas, Madrid et Albacete en Espagne, et celles de Nîmes et Béziers en France.
« Que des jeunes s’intéressent aux arènes est une simple question de communication sur ce théâtre où règne la vérité… jusqu’à la mort, l’essence de la beauté, une forme de divinité. La tauromachie est une liturgie qui enseigne aux jeunes ce qu’ils recherchent constamment sans le savoir : le sens de la vie et la raison du dévouement. »
On retrouve dans ses propos l’habituelle et sinistre fascination de cet homme pour la théâtralisation de la mort, à l’instar de tous les aficionados. Il ne voit dans cette barbarie que 9de la beauté qui touche au divin. Dans les manuels de psychiatrie, on appelle cela de la perversité.
Quant à Juan Bautista, de son vrai nom Jean-Baptiste Jalabert, il ne s’intéresse qu’aux aspects financiers purs et durs :
L’ancien torero français, devenu également éleveur de taureaux de combat avec le ranch La Golosina, gère les arènes de la ville française d’Arles.
« La tradition taurine en France est régionale : il est difficile de parler de tauromachie au niveau national, mais les nouvelles générations s’intéressent beaucoup au monde de la tauromachie, puisque les réseaux sociaux ont beaucoup facilité leur rapprochement. Depuis des années, il y a une file d’attente pour les jeunes sur chaque arène, avec des billets moins chers, pour les moins de vingt ans, et elle se remplit presque quotidiennement ».
On retrouve l’habituelle propagande visant à renouveler les classes d’âges des spectateurs vieillissants, en les complétant le plus possible par des jeunes qui bénéficient de tarifs réduits.