Dans le cadre des débats sur la maltraitance animale qui commencent le 26 janvier, la Députée Emmanuelle Ménard perd tout sens de la mesure. Dans son amendement, selon elle, les structures et les personnalités dénonçant la maltraitance animale ne seraient que des « Groupuscules animalistes ». Toujours selon elle, quand on voit des vidéos montrant des animaux de cirque, de ménagerie ou de delphinarium, on ne remarque aucune trace de maltraitance. La preuve, précise-t-elle, ces animaux jouent avec les dresseurs…
Quelques exemples de ces obscurs groupuscules animalistes : la Fédération des Vétérinaires Européens qui regroupe 200 000 vétérinaires de 40 pays qui avait jugé en 2015 que l’utilisation de mammifères sauvages par les cirques itinérants était incompatible avec leurs besoins naturels.
Un autre groupuscule animaliste extrémiste français : l’Ordre des Vétérinaires, membre de cette organisation qui avait repris cet avis en 2017.
Bien entendu, la FLAC a alerté le Président du Groupe d’Etude « Condition Animale » à l’Assemblée nationale, le député Loïc Dombreval, dans la mesure où, très paradoxalement, Emmanuelle Ménard en est membre. Nous précisons que Loïc Dombreval est signataire du manifeste de la FLAC demandant l’interdiction des mineurs lors de corridas.
Pratique cruelle que la députée de l’Hérault promeut sans retenue. Rien d’étonnant…
Thierry Hély, président de la FLAC
Communiqué publié par L’Indécapant