Dans un discours prononcé en 1860, le révérend anglican Thomas Jackson attribue la pratique des combats de taureaux à une férocité archaïque qui prévaut dans certains pays d’Europe.
« Dans les temps modernes, les peuples qui ont le monopole des combats de taureaux y joignent le triste privilège d’avoir surpassé tous les autres peuples de la Terre dans l’art de la torture, et d’avoir inventé de plus ingénieuses méthodes pour infliger des douleurs horribles et prolongées à des hommes, des femmes et des enfants.«
Source : Bulletin de la SPA, 1860, cité par Christophe Traïni dans son livre « La cause animale, essai de sociologie historique« , PUF éditeur.
Illustration : lithographie de Goya, 1824.