Des représentants d’AnimaNaturalis ont tenu une réunion avec le directeur général des droits des animaux, Sergio García Torres, dans le cadre de l’élaboration de la future loi sur le bien-être et la protection des animaux, au siège du ministère des Droits sociaux.
Sergio García Torres a récemment déclaré aux médias que le renforcement des peines pour maltraitance animale, allant jusqu’à trois ans de prison, est l’une des propositions défendues par la Direction générale des droits des animaux (DGDA) face à la revendication de la société pour « un changement dû au sentiment d’impunité des agresseurs« .
La réforme du Code pénal et du Code civil sont les axes fondamentaux de la stratégie de l’agence, ainsi que l’approbation d’une loi-cadre d’État pour la protection des animaux.
En ce sens, la directrice d’AnimaNaturalis en Espagne, Aïda Gascón, et le directeur international Francisco Vásquez, se sont entretenus jeudi dernier avec Sergio García Torres, afin de connaître de première main l’évolution de la future loi-cadre d’État pour la protection des animaux, ainsi que de transmettre leurs propositions, telles que l’interdiction de l’utilisation d’animaux dans les cirques, la loi Bosco pour interdire l’utilisation des chiens pour la chasse, des actions pour promouvoir le contrôle éthique des oiseaux urbains dans toute l’Espagne, la promotion de méthodes éthiques de contrôle des sangliers dans les zones urbaines et périurbaines, l’interdiction des attractions touristiques avec des animaux ainsi que l’utilisation qui en est faite dans des activités considérées comme sportives, comme le tir et la traînée, la colombiculture ou les combats de coqs.
Sergio García Torres a détaillé quels sont les pouvoirs de la Direction générale des droits des animaux et a montré à ses visiteurs à quel point le projet de loi-cadre est avancé. Il espère le publier avant la fin de l’année. Ensuite, tout le processus de débat, d’amendements et de vote final sera ouvert au Congrès des députés. La durée de ce processus est incertaine, mais il s’agit sans aucun doute d’une loi qui suscitera la controverse dans de nombreux secteurs et qui, bien qu’elle ne satisfasse vraisemblablement pas les besoins des animaux, signifiera un pas en avant vers leur protection au niveau de l’État.
Quelles sont les compétences de la Direction Générale des Droits des Animaux ?
La DGDA, fondée en janvier 2020, est l’organe directeur du sous-secrétariat du ministère des Droits sociaux et de l’Agenda 2030 qui assume les politiques du gouvernement espagnol en matière de droits des animaux et de leur bien-être, sans préjudice des pouvoirs attribués à d’autres départements, comme le ministère de la Culture et des Sports, qui a des fonctions liées à la tauromachie et à ses activités annexes.
Conformément au décret royal 452/2020, les fonctions de la direction générale sont :
- La formulation des politiques du Ministère sur la protection des droits des animaux.
- La promotion de toutes les mesures nécessaires pour inclure la protection des droits des animaux dans le système juridique actuel.
- Le développement des mesures de diffusion nécessaires pour que la société connaisse et respecte les droits des animaux et leur protection.
- La coordination avec les communautés autonomes et les entités locales, le bureau du procureur général de l’État, les administrations publiques et le reste des entités du secteur public de l’État, ainsi qu’avec les agents sociaux, afin que les droits des animaux et leur protection soient reconnus et respectés.
- La coopération avec d’autres entités publiques et privées, nationales et internationales, dans le domaine des droits des animaux et de leur protection, sans préjudice des fonctions de direction et de coordination du sous-secrétariat du Département dans le domaine de la coopération internationale.
Source : AnimaNaturalis.