La FLAC répond à l’article « La longue histoire de l’union taurine » publié par Le Petit Journal
Droit de réponse publié par Le Petit Journal
En réponse à l’article de l’édition n° 551, Thierry Hély, Président de la FLAC, communique :
Dans la dernière édition du Petit Journal (page 10), des accusations très graves ont été portées contre les anticorrida. Accusations selon lesquelles nous serions indifférents aux soignants de l’hôpital de Béziers… C’est tout simplement injurieux et particulièrement blessant à l’égard des innombrables biterrois opposés à cette pratique cruelle. Même le maire de Béziers, Robert Ménard, reconnait dans la presse qu’ils sont majoritaires dans sa ville.
Et que savent-ils, les taurins, sur le soutien financier qu’ils ont pu apporter au CHU de Béziers ? Qu’en savent-ils ? Sans forcément le rendre public. Nous avions seulement souligné le fait que beaucoup de structures caritatives, dont certaines à vocation médicale, avaient refusé cet argent issu d’une souffrance érigée en spectacle dans les arènes. Rien de plus.
Véronique Colucci, par exemple, ancienne présidente des Restos du cœur, avait prononcé cette fameuse phrase au sujet de dons issus des corridas : « On ne soulage pas une souffrance par une autre souffrance ». Nous précisons que la FLAC, en 2018, avait fait un don aux sinistrés de l’Aude. Sans effusion de sang…
Et puisque Robert Ménard, dans cet article, évoque une citation du philosophe allemand, Friedrich Nietzche, à notre tour, nous citons celle de cet autre philosophe allemand, Arthur Schopenhauer : « Quelqu’un qui fait souffrir un animal ou qui reste insensible à sa souffrance ne peut être foncièrement bon ».
Tout est dit…
Thierry Hély, Président de la FLAC