Plusieurs organisations taurines espagnoles ont créé ensemble un « comité de crise » face à ce qu’elles nomment une « discrimination systématique que divers secteurs de l’administration tentent d’imposer à la tauromachie, l’une des principales industries culturelles d’Espagne ». L’initiative en revient au média taurin en ligne Mundotoro, qui a appelé à la création d’un tel comité dans un éditorial du 17 mars dernier.
Le comité est formé de représentants de l’Union des éleveurs de taureaux de Lidia (UCTL), de l’Union des toreros (UT), de l’Association nationale des organisateurs de spectacles taurins (ANOET), de l’Union des picadors et banderilleros espagnols (UNPB), de la Fédération espagnole des taureaux Cuerda, de la Fédération des clubs taurins de Bous al Carrer, ainsi que de la Fondation du taureau de lidia (FTL), en coordination avec les dirigeants des groupes civils. Son but est d’établir les mesures à prendre pour relancer la tauromachie après la crise sanitaire.
Le secteur de la tauromachie a été ulcéré de constater l’absence de toute mention la tauromachie dans les mesures promulguées par un arrêté royal d’aide au secteur culturel, alors que cette industrie relève du ministère de la Culture en Espagne.
Toutes les parties ont convenu de la nécessité d’organiser des « mobilisations massives où l’ensemble du secteur taurin, les toreros et les défenseurs de la liberté sont appelés ». La Fondation du taureau de lidia a déclaré dans un communiqué : « Nous partageons la frustration et le désespoir d’un groupe qui a été abandonné par son ministre de la Culture, de sorte que ces mobilisations seront encouragées une fois l’état de confinement partiel terminé, pour être à l’abri d’un point de vue sanitaire et montrer la véritable force du secteur. La tauromachie a été ignorée et discriminée par le ministère de la Culture auquel elle appartient. Le moment est venu de revendiquer nos positions ».
Source principale (en espagnol) : Mundotoro
Adaptation en français : RL