Enfants gratuitement, la suite

(le texte de La Provence est en caractères droits, nos commentaires sont en italiques)

DECIDEMENT, CE JOURNALISTE Y TIENT A CE SUJET ! : 2 articles SUR LE MEME SUJET en 2 jours ! Sans évidemment donner la parole aux anti-corrida ou à des spécialistes de l’enfance ; ce n’est plus de la désinformation mais de la propagande…

MOINS DE 16 ANS Plus de 300 enfants ont assisté à la dernière corrida de la Feria de Pâques gratuitement, hier après-midi.

Les familles qui en ont profité croient en la pédagogie, pour transmettre aux plus jeunes cette tradition. Dans l’hémicycle du Sénat le 14 novembre, l’élue Renaissance Samantha Cazebonne défendait une proposition de loi pour interdire la corrida aux mineurs de moins de 16 ans.
Le texte étant rejeté, les arènes d’Arles ont accueilli cinq mois plus tard des centaines d’enfants venus apprécier en famille les triomphes de Sébastien Castella, Clemente ou Andrés Roca Rey.

Les familles qui en ont profité croient en la pédagogie, pour transmettre aux plus jeunes cette tradition : on croit rêver ! Quelle tradition ! Espagnole, car ici c’est la bouvine…et même si elle était française, c’est une barbarie nommée DELIT par la LOI FRANCAISE.
Faux, il n’y avait pas des centaines d’enfants aux corridas avec « ces tueurs ».

Hier après midi, ceux qui ont garni l’amphithéâtre ont eu l’opportunité d’assister gratuitement aux passes de … Une offre proposée par les arènes pour protéger l’accès à la corrida de tous les publics, utilisée par plus de 300 enfants.
Parmi eux, beaucoup ont assisté à la première corrida de leur vie.
« Mais si la mise à mort est trop difficile à vivre pour eux, on leur cachera les yeux, prévient Grégory, père de deux enfants de 9 et 11 ans. C’est notre rôle de parents de les protéger si c’est nécessaire », tranche ce Nîmois, en réponse à la proposition de loi qui a tenté de les « préserver de l’exposition à la violence ».

Garni l’amphithéâtre alors qu’il n’y avait qu’1/3 d’arène pleine ?
…ont eu l’opportunité d’assister gratuitement aux passes… : aux passes seulement ? et à la pique, aux banderilles, au sang, à l’épée etc…
Quel intérêt d’emmener un enfant à la corrida si on lui cache les yeux ? Ce père cherche à édulcorer cette barbarie, qu’il reconnaît donc : il trompe son enfant.

Même sens des responsabilités chez Guillaume, Salonais, vis-à-vis de son fils Jacob.
« Chez moi, on a toujours été voir la corrida en famille. Mon fils n’a que 5 ans, c’est sa première corrida donc il va m’accompagner au début, mais il partira après un ou deux toros pour rejoindre le reste de la famille. Je vais tout lui expliquer, mais je veux éviter qu’il assiste à la mise à mort pour l’instant. »
Quand on veut protéger son enfant, on l’emmène à d’autres spectacles pas à la tauromachie espagnole.

« Avant leur première corrida, on a beaucoup discuté avec nos enfants ».
Si aucun des parents rencontrés aux abords des arènes ce lundi ne nie la violence des corridas, tous appellent à privilégier la pédagogie, plutôt que des textes de loi imposant une limite d’âge.
La pédagogie ? Expliquer à des petits, qu’il est normal que dans un spectacle, des humains tourmentent, torturent, mettent à mort un animal? Ces parents expliquent leur passion, c’est tout.

« Je me souviens de ma première corrida, c’était spécial, confie Angélique, mère arlésienne de deux enfants d’un peu moins de 10 ans. Mais quand quelqu’un est présent pour bien expliquer la pratique ça devient intéressant, et c’est ce qu’on veut faire avec nos enfants. Avant leur première corrida, on avait aussi beaucoup discuté sur ce qu’ils allaient voir et s’ils acceptaient de nous accompagner. » Lucie, 7 ans, lui tire la main vers l’entrée et n’hésite plus après une dizaine de corridas : « Moi je suis fan de corrida ! », s’exclame-t-elle.
Ca devient intéressant… mais quelle horreur ! Pauvre petite…

Chez un public moins expérimenté, présent par curiosité lors de la feria, ce sens des responsabilités parentales prime également. « On aime moyennement, mais on est très attachés à la tradition et on veut qu’elle reste accessible à tous, pointe Fanny, mère toulousaine en vacances à Arles avec ses enfants de 9 et 12 ans. Mon fils est curieux, ma fille a un peu plus d’appréhension, mais on accepte de leur éviter une partie de la corrida si c’est trop difficile pour eux. »
Attachés à la tradition… tradition espagnole, oui. Leur éviter une partie de la corrida si c’est trop difficile pour eux : à chaque taureau, cette dame va faire sortir ses deux enfants au moment de la mise à mort ? Et la pique ? Et les banderilles ? Et elle va les ramener au taureau suivant ?

Seul hic, de nombreuses familles n’avaient pas été informées de la possibilité de réserver un ticket gratuit pour les enfants de moins de 16 ans, à l’occasion de la dernière corrida de la Feria de Pâques, hier.
Les rangées clairsemées du haut des arènes auraient pu être davantage remplies avec une meilleure diffusion de l’information auprès des aficionados.
Un sacré hic !, pour qui pour quoi ? Pour remplir les arènes ? 

« Je n’ai pas trouvé ça choquant »  Emma, 13 ans, venue de Saint-Martin-de-Crau observer sa première corrida lors du rejón lundi matin – sans savoir que celle de 16 h 30 était gratuite – a demandé de son propre chef à sa famille d’assister avec eux aux courses du jour : « J’étudie le provençal depuis quelques années, et j’ai eu envie de mieux connaître la tauromachie car ça fait partie de nos traditions. Je n’ai pas trouvé que c’était quelque chose de choquant, le taureau est bien travaillé, il tombe rapidement et il ne souffre pas trop longtemps, en plus d’avoir eu une vie où il a été élevé avec soin. »
Cette petite répète bien ce qu’on lui a inculqué ! D’autre part, étudier le provençal n’amène pas à mieux connaître la tauromachie espagnole mais la bouvine, la course camarguaise.

Cet endoctrinement des enfants et jeunes est désolant pour les vrais pédagogues – parents éducateurs et enseignants -, ceux qui passent leur vie à développer l’esprit critique des jeunes et à les amener à réfléchir et ne pas reproduire ce que des adultes leur inculquent.
Tout le monde n’est pas Charlie.