Article instructif de La Provence Arles paru le 21-04-2025 :
(le texte de La Provence est en caractères droits, nos commentaires sont en italiques)
Après le rejet de la loi leur interdisant la corrida, les moins de 16 ans invités gratuitement aux arènes d’Arles.
Le 14 novembre dernier, le Sénat rejetait une proposition de loi qui visait à interdire la corrida aux moins de 16 ans. Cinq mois plus tard, les arènes d’Arles ont choisi de réagir en leur offrant gratuitement la corrida de ce lundi 21 avril.
Le journaliste est séduit : Samedi 19 avril, devant un public conquis, de nombreux enfants ont longuement applaudi leurs exploits… L’un d’eux a même glané la reconnaissance du sobre Clemente, le Bordelais lui offrant une oreille après avoir reçu un rameau de romarin de ses mains. La preuve, s’il en fallait une, que l’afición continue de faire son effet chez les plus jeunes…
« Des exploits », un spectacle de barbarie sur un herbivore ? » L’afición continue de faire son effet chez les plus jeunes » ? L’aficion peut-être avec toute sa propagande, pas la corrida. Et dans ce milieu seulement, puisque le dernier sondage IFOP produit par l’Allliance Anticorrida prouve que 85% des 18-24 ans des départements taurins veulent l’abolition… c’est pour cela qu’il faut les endoctriner encire plus jeunes, tout minots .
« L’empresa des arènes J.B. Jalabert l’a bien compris. Depuis une dizaine d’années, le tendido jeunes offre aux moins de 25 ans l’accès à la temporada à prix réduit. La Feria de Pâques 2025 suit le même principe avec, notamment, des novilladas gratuites pour les moins de 12 ans en troisième série. Notre volonté est de faciliter l’accès aux arènes aux plus jeunes » assure-il. On veut les intéresser ou même simplement attirer leur curiosité, qu’ils soient de la région ou qu’ils viennent seulement pour le week-end de la feria.«
Geste plus fort encore, les arènes proposent cette année la gratuité aux moins de 16 ans à l’occasion de la corrida du lundi 21 avril, à 16h30. » Dernièrement, des lois ont tenté de leur fermer les portes de nos arènes rappelle l’empressa ».
Pourtant, la curiosité de son fils n’avait pas trop été attirée il y a quelques années, puisqu’il pleurait dans les arènes, sur les genoux de sa maman.
« On se positionne contre ceux qui veulent empêcher les moins de 16 ans de se rendre aux corridas et au contraire on leur facilite l’accès. On veut les inciter à venir à la rencontre de nos traditions »...
Nos traditions… et allez, l’Arlésien se reprend pour un Espagnol ; il nomme déjà aficionados, les afeciouna de la Course Camarguaise, dont d’ailleurs lui comme toute sa famille n’ont cure, alors que c’est elle la tradition d’Arles
« L’empressa fait ici référence au texte proposé au Sénat le 14 novembre dernier par Samantha Cazebonne (Renaissance), ambitionnant d’interdire « la corrida et les combats de coqs en présence de mineurs de moins de 16 ans » afin de les « préserver de l’exposition à la violence ».
Et oui, Samantha Cazebonne, ancienne proviseure et entourée de pédopsychiatres sait parfaitement que les mineurs et enfants doivent être préservés de la violence.
« Largement rejeté, le texte législatif et les débats qu’il a provoqués a entraîné un esprit de révolte. »
Un esprit de révolte ? ce journaliste confond avec la PPL d’Aymeric Caron. car avec celle de Samantha Cazebonne, il n’y a eu que quelques démarches de politiques des départements taurins, dont le maire et le député d’Arles.
« On doit tous fournir des efforts pour préparer l’avenir en notre faveur, souligne J.B. Jalabert. On doit penser aux écoles taurines et à tous les jeunes qu’elles accueillent, on doit faciliter leur apprentissage ».
Notre « faveur » et surtout notre intérêt, nous y voilà… que deviendrait-il s’il n’était plus éleveur de taureaux de corridas, directeur de différentes arènes, entraîneur d’un tueur… ?
« La Feria de los ninos organisée mercredi dernier a également démontré l’engouement de plus de 200 enfants arlésiens pour la tauromachie espagnole et camarguaise.
Non, M. le journaliste ; ce sont les enfants embrigadés par les centres aérés de M. le Maire ; les parents n’ont pas le choix de refuser, sinon, ils doivent payer une nounou.