A Barriol, c’était la coke ou le taureau

Le titre du très long article de La Provence Arles du 17-09-2024 par Sarah UGOLINI, particulièrement spécialisée en tauromachie, prête à sourire : « Une tradition tauromachique est ancrée dans le quartier de Barriol« .

« Rendez-vous samedi 21 septembre, la première journée taurine sera organisée à Barriol« .

En effet, la ville et le comité de la feria ont fait fort : « petit-déjeuner camarguais offert, arènes portatives installées pour l’occasion, abrivado, capea avec des vaches Camargue, course camarguaise et animations pour les enfants : tours de poneys gratuits, stands de maquillage, arènes gonflables, peña, groupe folklorique. La tauromachie espagnole sera mise en avant« .

De mieux en mieux : « Barriol est un vivier de raseteurs et de toreros« , détaille Alain Welsch, vice-président du Comité de la Feria et répète ainsi les dires de Mehdi Savalli, chargé de l’école de tauromachie espagnole. « Des raseteurs en grande majorité issus du quartier, car on s’est dit que Barriol était un vivier très important de raseteurs comme de toreros. Il était donc logique qu’on rende hommage à ce quartier qui anime nos arènes ; ce que l’on veut avant tout, c’est transmettre« , insiste Mandy Graillon, adjointe au maire et grande aficionada.

« A Barriol, c’était la coke ou le taureau, j’ai choisi » (Mehdi Savalli)

Des razeteurs certes, mais des toreros, on peut les compter sur les doigts d’une main sur plusieurs décennies ; tout juste banderilleros, presque tous issus de familles d’origine espagnole bien sûr ; quant au plus connu Mehdi Savalli, il m’avait dit personnellement : « A Barriol, c’était la coke ou le taureau, j’ai choisi… il faut bien que je nourrisse mon fils, je ne sais rien faire d’autre« .

TRANSMETTRE… RACCOLER… On se doute que ce n’est pas pour les jeunes du quartier que tout ceci est organisé !

Dominique Arizmendi