La classe pratique de tauromachie, dénoncé par la Fondation Franz Weber comme un événement de maltraitance animale commis par plusieurs mineurs, a connu un échec retentissant en matière de fréquentation des arènes de Santander.
Les images diffusées par quelques aficionados sur les réseaux sociaux montrent une arène vide pour venir voir des enfants torturer des veaux à mort.
Lors de ces « classes pratiques », des enfants à partir de 14 ans peuvent utiliser tous les outils des novilleros et des toreros pour exécuter les animaux, s’exposant à des risques de blessure, voire de mort, au cours de cette pratique censée être un entraînement.
Ces activités sont courantes dans les écoles taurines, où sont également organisées des corridas à huis clos, pour lesquelles il est pratiquement impossible de connaître l’état des animaux et des élèves.
La fondation Franz Weber a déploré le soutien explicite de la Mairie de Santander et du Gouvernement de Cantabrie à une activité qui est non seulement minoritaire parmi ces groupes de population, mais aussi comme forme de loisir pour un infime pourcentage des citoyens de la communauté.
En outre, elle se félicite de l’échec retentissant de l’appel à la participation lancé par l’extrême-droite, qui désignait l’ONG internationale avec le discours habituel de « mondialisme » et de « lobbys », alors que leurs relations sont marquées par leur proximité avec des hommes d’affaires taurins, des toreros et d’autres éléments de ce réseau irrigué par des subventions publiques.
L’absence de fréquentation a montré que ce petit groupe est incapable de mobiliser les habitants de Santander pour applaudir la cruauté envers les animaux.
Source : Fondation Franz Weber (texte et photo)