Andreï Makine, né le 10 septembre 1957 à Krasnoïarsk, est un écrivain russe naturalisé français. Il est membre depuis 2016 de l’Académie française, dont il fut le benjamin jusqu’à l’élection de François Sureau (né 9 jours après lui). En 1987, à trente ans, il s’installe clandestinement à Paris puis demande l’asile politique, qu’il obtient. Il mène d’abord une vie précaire, qu’il décrit comme un « désespoir permanent ». Il est d’abord assistant de russe au lycée Jacques-Decour, puis dépose une thèse de doctorat sur Ivan Bounine à la Sorbonne. Il enseigne à l’Institut d’études politiques de Paris et envisage une carrière universitaire en littérature slave.
Son premier roman, La Fille d’un héros de l’Union soviétique, paru en 1990, est le point de départ d’une carrière littéraire avec le français comme langue d’écriture. En 1992, il fait paraître les Confession d’un porte-drapeau déchu. Il ne peut faire paraître ces deux romans qu’en les présentant comme traduits du russe, respectivement par « Françoise Bour » et « Albert Lemonnier » (en fait deux pseudonymes de l’auteur). Il obtient en 1995 les prix Goncourt, Goncourt des lycéens et Médicis pour son roman Le Testament français.
L’obtention du Goncourt lui vaut, entre autres, d’obtenir la nationalité française en 1996. Le 3 mars 2016, il est élu membre de l’Académie française au premier tour.
Andreï Makine vient de signer le manifeste de la FLAC, ce dont nous le remercions chaleureusement. Il rejoint ainsi un autre académicien, Frédéric Vitoux, également signataire.
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