Non à la barbarie des arènes !
Chères militantes, chers militants,
C’est avec regret que nous ne pouvons être présents parmi vous le 12 septembre 2020 à Arles, étant réunis ce jour dans le cadre d’une réunion prévue de longue date et très importante pour notre avenir. Mais à travers ce message, nous vous remercions et témoignons du total soutien de la Révolution Écologique pour le Vivant à ce mouvement de résistance contre la barbarie que vous incarnez.
Car, oui, lorsqu’une activité, quelles que soient les raisons invoquées pour la pratiquer et la faire perdurer, consiste à agresser, lacérer, torturer et tuer un être doté de la capacité de souffrir et de stresser, ne s’appelle pas autrement que barbarie. Et, comble de l’horreur, les individus qui s’adonnent à ces pratiques, ou qui les admirent depuis des gradins, y prennent du plaisir. La corrida est bien le berceau du sadisme et de la perversité.
Les dernières actualités émeuvent, à juste titre, toute la France, lorsqu’elle apprend que de sinistres personnages sont à l’origine, depuis plusieurs mois, de mutilations pratiquées sur des chevaux. Toute la France, y compris son gouvernement, qui promet des mesures et des moyens afin de stopper ces agissements. Un gouvernement qui est donc ému lorsqu’un cheval se voit infliger la perte d’une oreille ou d’un œil à l’aide d’une arme blanche. Comme on le comprend !
Mais pourquoi reste-t-il de marbre et laisse faire lorsque, dans le même temps, on mutile et transperce d’autres mammifères pendant 20 minutes à l’aide de piques, de harpons, d’épées, de poignards, jusqu’à ce qu’ils s’effondrent asphyxiés, les poumons emplis de leur propre sang ?
Pire : le chef de ce gouvernement, tout juste nommé, déclara sa flamme pour cette honteuse et pitoyable corrida. Peut-on faire plus schizophrène ?
Soyez certains que ce noble combat que vous menez sur le terrain depuis tant d’années, la Révolution Écologique pour le Vivant va le porter avec force et conviction au sein de la sphère politique afin que la corrida obtienne enfin la seule place qu’elle mérite : la poubelle de l’histoire, aux côtés des jeux du cirque, du bûcher et de l’esclavage.
Bravo à tous pour cette mobilisation constante qui nous mènera vers un monde plus juste, plus apaisé, plus respectueux du vivant auquel nos cousins les taureaux appartiennent pleinement.
Corrida : abolition !