Notre stand mensuel d’information anticorrida d’Arles s’est tenu le 16 février 2019, en plein coeur du marché. Malgré un ciel bleu, il y avait moins de monde dans les travées en première partie de matinée. Il faut dire qu’il faisait très froid mais cela s’est vite amélioré à partir du milieu de la matinée et les passants se sont faits plus nombreux pour venir signer notre pétition ou acheter des objets militants (gros succès pour les porte-clés).
Aucun incident à signaler, pas même mineur. Nous avons en grande partie échappé aux inepties habituelles à part les sempiternels « nous sommes ici chez nous » (nous aussi) et « c’est une tradition à Arles » (non, c’est une tradition espagnole et, quand bien même, aucune tradition ne saurait justifier des actes de torture).
Relevons la remarque renversante d’un aficionado venu nous parler en fin de matinée et qui affirmait que c’était grâce aux écoles taurines qu’il y avait moins de délinquance chez les jeunes des quartiers défavorisés. Donc, si on en croit son assertion, enseigner la torture sur des animaux à une dizaine de jeunes permettrait de faire réduire sensiblement le taux de délinquance chez plusieurs milliers d’autres, voilà une analyse sociologique révolutionnaire… ou complètement idiote, comme d’habitude.
Parmi les signataires, nous avons eu à nouveau le passage de gilets jaunes qui tenaient un rassemblement à quelques dizaines de mètres de notre stand et d’un couple très sympathique de Coréens qui n’en revenait pas que de telles horreurs existent encore en France. Et, comme souvent désormais, à plusieurs reprises des queues se sont formées pour venir signer nos pétitions No Corrida et FLAC.
Prochain stand le 16 mars, au même endroit, puis le 20 avril à l’occasion de la feria, cette fois en bout de boulevard près de la gendarmerie comme à chaque feria.
Merci aux militants venus animer ce stand, certains de très loin : Régine, Domi, Hervé, Roger, Simone, Daniel et Stéphanie.