Journée pluvieuse et froide que celle du 25 août 2018, et pourtant, les Belfortains étaient de sortie en centre ville. Entre 14 h 45 et 17 h 30, nous avons pu échanger avec la population sur la barbarie des arènes et le paradoxe que représente l’article 521-1 du code de procédure pénale.
Protégées par la tonnelle de Défense Animale Belfort, nous étions trois à tenir le stand de l’association No Corrida, autant dire que nous n’avons pas eu le temps de bailler aux corneilles. Nous avons accueilli beaucoup de monde et la distribution de tracts ne nous a pas laissé un instant de répit. Nous avons dialogué avec des interlocuteurs sensibles à la souffrance des taureaux, conscients de la perversité que représentent les spectacles de corrida, horrifiés par un raffinement de cruauté mis en évidence dans l’utilisation d’ instruments de torture qui amènent un malheureux animal à une agonie face à un public jouissant de son sanglant calvaire.
De nombreux passants et notamment une large majorité de jeunes, ont accepté de signer la pétition adressée aux parlementaires leur demandant de voter l’abolition de la corrida. Parmi les signataires, quelques figures surprenantes, telle qu’une joyeuse équipe fêtant un enterrement de vie de jeune fille, mais aussi un couple de vacanciers espagnols, absolument anti corrida.
Un après-midi riche de partages que nous avons particulièrement apprécié.
Je remercie chaleureusement Valérie et Martine qui m’ont apporté leur aide pour la tenue de cet événement.
Chantal Girot
Référente de No Corrida pour les régions Bourgogne, Franche-Comté et Grand Est